Une préconisation travaux + un devis
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C'est partiPrime énergie, crédit d’impôt, aides nationales ANAH, éco-prêt à taux zéro, aides locales… Elles sont aujourd’hui nombreuses les aides dont vous pouvez bénéficier pour réaliser vos travaux de rénovation énergétique. Y recourir permet de réaliser des économies pouvant représenter, selon le type et l’envergure des travaux, quelques centaines d’euros, voire des milliers d’euros.
Les principales aides pour la réalisation des travaux résident dans la prime énergie, découlant du système des Certificats d’Economie d’Energie, et l’octroi d’un crédit d’impôt.
Pour rendre compte des aides que vous pourriez recevoir, prenons le cas d’un ménage de quatre personnes habitant une maison de 100 m2 chauffée au moyen d’une chaudière au fioul dans les Ardennes. Le revenu fiscal du ménage est évalué à 38.000 euros.
Pour l’isolation des combles de l’habitation, le ménage envisage la pose de 70m2 d’isolant. Imaginons que le coût total des travaux s’élève à 6000 euros. A travers le dispositif de prime énergie, le ménage peut bénéficier d’une aide de 702 euros. Au-delà, il peut faire valoir son droit à un crédit d’impôt de 30% du montant global des travaux, soit 1800 euros.
Pour l’isolation des combles, en cumulant ces deux aides, le ménage peut bénéficier d’aides pour un montant global de 2500 euros, soit un peu de 40% du montant global de la facture.
Ces aides s’appliquent à bien d’autres travaux visant l’amélioration de la performance énergétique d’un bâtiment ou à l’installation d’équipement moins énergivore.
Par exemple, pour l’installation du chaudière à granulés de bois, notre ménage profitera d’une prime énergie de 840 euros et d’un crédit de 30% du montant de l’installation.
Il est possible de profiter d’autres sources de financement à la prime énergie et au crédit d’impôt.
C’est notamment le cas des aides de l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH), qui s’adressent aux ménages aux ressources modestes et très modestes (selon les conditions de ressources définies) et qui s’élèvent respectivement à 35 et 50 % du montant des travaux éligibles. Il est important de noter que cette aide ne s’applique que pour des travaux réalisés sur des bâtiments vieux de plus de 15 ans.
Les aides ANAH sont cumulables avec d’autres aides, comme le crédit d’impôt pour la transition énergétique.
Pour un chantier de 6000 euros pour l’isolation des combles, un ménage aux ressources très modeste, bénéficiera d’une aide de 3000 euros (50%). Il pourra encore faire valoir un crédit d’impôt de 1800 euros. L’aide totale s’élève donc à 4800 euros. L’aide ANAH pour un ménage aux ressources modestes sera de 2100. Le crédit d’impôt, lui, reste de le même. Ce ménage peut donc profiter de 3900 euros pour la réalisation de ses travaux.
Il existe aussi des aides locales mises en place par les collectivités territoriales en complément aux sources de financement évoquées. Ces aides et leurs conditions d’accessibilité peuvent considérablement varier d’une région à une autre. Par exemple, dans les Ardennes, le programme territoriale « Habiter Mieux » offre une prime complémentaire à l’aide accordée par ANAH équivalent à 10% du montant des travaux. Cette aide est plafonnée à 1600 € et 2000 € selon que l’on dispose de revenus modestes ou très modestes.
Si l’on reprend notre exemple d’aménagement des combles, les bénéficiaires de l’aide gagneront encore 600 euros supplémentaires grâce à cette mesure. L’économie réalisée sera de 5400 euros pour un ménage à revenus très modestes et de 4500 euros pour un ménage à revenus modestes.
Pour aller plus loin :