Une préconisation travaux + un devis
Votre projet débute maintenant.
C'est partiObserv’ER, le laboratoire européen des énergies renouvelables, et la Fédération nationale des autorités concédantes et régies (FNCCR) ont publié, début janvier, le baromètre des énergies renouvelables (EnR) électriques pour l’année 2017. L’occasion de tirer un premier bilan en demi-teinte sur les trois premiers trimestres de la France : si les capacités de production sont en hausse, moins d’électricité a été produite par les EnR. Focus sur le bilan 2017 de la France, avec L’énergie tout compris.
Une « bonne dynamique ». Pour Observ’ER, le bilan 2017 des EnR électriques en France est résolument positif. Selon le baromètre du laboratoire des énergies renouvelables, au 30 septembre 2017 – l’étude ne porte que sur les trois premiers trimestres de l’année – les chiffres de l’Hexagone sont encourageants.
Ainsi, Observ’ER annonce que la France a vu ses capacités de production augmenter cette année de plus de 46,5 GW en 2016 à plus de 49 GW en 2017, soit une hausse de 3,9 %, toutes sources d’énergies renouvelables confondues. L’électricité verte en France en 2017 provient majoritairement de l’hydraulique (plus de la moitié du parc EnR électriques et de la production d’électricité), de l’éolien et du photovoltaïque.
Des installations qui ont produit 19,4 % (87,9 TWh) de l’électricité consommée en France en 2017. L’année d’avant, ce sont 99,4 TWh qui avaient été produits, bien amenés par l’hydraulique. Finalement, si nous avons su augmenter nos capacités installées, pour l’heure, la production se trouve en baisse de 12 % comparé à 2016. Une « bonne dynamique » toute relative quand on regarde, par exemple, nos voisins d’outre-Rhin. Les énergies renouvelables représentent 36 % de leur consommation électrique, soit une augmentation de près de 4 % par rapport à 2016.
Comme expliqué précédemment, l’hydraulique demeure – et de très loin – le secteur le plus important de production d’EnR électriques en France en 2017, avec quasiment 60 % du parc. Mais la plus grosse progression sur l’année est à mettre à l’actif de la filière éolienne. « La France est parvenue à rattraper le retard pris entre 2011 et 2013 pour désormais pleinement s’inscrire dans la lignée de ses objectifs à fin 2018 », dénote le baromètre d’Observ’ER.
Côté chiffres, les projections de l’observatoire font état d’un parc éolien estimé à 13 500 MW fin 2017, pour un objectif de 15 000 MW fin 2018. Une ambition qui serait effectivement envisageable compte tenu des derniers résultats. De janvier à septembre 2017, ce sont 103 nouvelles installations qui ont été mises en place, soit une capacité de 1 019 MW (+25 % par rapport à 2016). Ce sont même 1 600 MW qui sont visés au total, sur toute l’année 2017. Des résultats qui font de la France le quatrième parc éolien d’Europe, derrière l’Allemagne, l’Espagne et le Royaume-Uni. Des efforts qui devront être maintenus si Paris veut atteindre l’objectif de 26 GW à l’horizon 2023.
Pour aller plus loin :