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C'est partiL’Ademe a récemment rendu public les résultats de son 7ème Observatoire permanent de l’amélioration énergétique du logement (OPEN) portant sur l’année 2013. Comment ont évolué les travaux d’amélioration de la performance énergétique en France ?
Mis en place en 2006, l’Observatoire permanent de l’amélioration énergétique du logement a plusieurs objectifs. Il sert principalement à :
Selon OPEN, le marché de l’entretien-amélioration concernerait ainsi 9,734 millions de logements et représenterait pas moins de 39 856 millions d’euros.
Cette catégorie recouvre les travaux de rénovation énergétique touchant la façade, la toiture, le chauffage mais aussi les ouvertures telles que les fenêtres ou les portes-fenêtres.
En 2013, 4,48 millions de logements étaient concernés pour un chiffre d’affaires global de 16 621 millions d’euros. Parmi les grandes tendances, on notera que 265 000 rénovations performantes ont été effectuées au cours de l’année 2013. Ces dernières se divisent entre les rénovations effectuées en une fois, qui se chiffrent à 90 000, et les rénovations effectuées en plusieurs étapes (sur une période de 2 à 3 ans en moyenne) qui se chiffrent à 175 000. Les travaux sont majoritairement concentrés sur les pôles les plus urgents, en raison de la crise.
Pour l’Ademe, ces chiffres sont positifs et démontrent que l’objectif de 500 000 projets de travaux de rénovation énergétique par an, à partir de 2017 est potentiellement atteignable. Sur les 500 000 rénovations, 380 000 devraient concerner les logements privés.
L’Open de l’Ademe a permis de mesurer l’évolution du marché des travaux de rénovation énergétique entre 2011 et 2013.
En 2013, 60% des toitures rénovées sont isolées contre 44% en 2011. Pour ce qui est des façades, la moyenne passe de 31% à 44%, ce qui démontre également une belle progression. Enfin, 43% des travaux d’agencement portent sur l’isolation de deux types de parois.
Dans ce contexte économique morose, le niveau moyen de dépenses engagées par chantier est, sans surprises, en baisse. Alors qu’elle s’élevait à 5 370 en 2006, à 6 870 euros en 2008, à 6 410 euros en 2010 et à 5 330 en 2011, la moyenne des dépenses était de 5 210 euros en 2013. Les chantiers d’un budget de moins de 5 000 euros représentaient 65% du marché des travaux.
Les aides financières et fiscales (éco-prêt à taux zéro, livret de développement durable, crédit d’impôt, etc.) mises en place par le gouvernement jouissent d’un certain intérêt puisque le nombre de ménages qui y on eu recours est en augmentation de 3% entre 2010 et 2013. Le crédit d’impôt pour la transition énergétique caracole en tête ; plus de 1,28 millions de foyers en ont bénéficié.
Le saviez-vous ?
Les travaux de rénovation énergétique doivent impérativement être réalisés par des professionnels Reconnus garant de l’environnement (RGE) pour accéder à des aides financières ou fiscales.
Pour aller plus loin :