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C'est partiLe DPE permet de présenter la performance énergétique d’un logement. Ce document, obligatoire lors d’une transaction immobilière, « classe » ainsi les logements de A à G.
Un baromètre trimestriel de DPE : voici le nouvel outil qu’a présenté la FNAIM (Fédération nationale de l’immobilier) début décembre, lors du salon des professionnels de l’immobilier qui se tenait au Carrousel du Louvre, à Paris.
De quoi s’agit-il ? D’une cartographie complète des DPE en France, qui permet de comprendre la répartition des logements plus ou moins énergivores en fonction de la région, du département et des villes.
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Le premier constat qui s’impose, c’est que la répartition des logements énergivores sur le territoire est inégale. Par exemple, les départements du bassin méditerranéen (Var, Bouches-du-Rhône, Hérault…) comptent moins de 10 % de logements classés F ou G. À l’inverse, ce taux atteint 33,0 % dans les Alpes de Haute Provence, 32,1 % en Corrèze, ou encore 41,5 % en Lozère.
La répartition est encore plus inégale au niveau des villes. Certaines comprennent assez peu de passoires thermiques : 9,4 % pour Toulouse, 7,6 % pour Marseille, 7,6 % pour Montpellier. Ce taux grimpe à 40 % pour Paris, 50,3 % pour Nanterre et 56,4 % pour Épinay-sur-Seine ! Ainsi, les 10 villes comptant la plus grande part de logements les plus énergivores se situent toutes dans la petite couronne de l’agglomération parisienne.
Et pour cause : le classement DPE est corrélé à la date de construction des bâtiments (plus il est ancien, moins il est performant au niveau énergétique). Ce classement dépend également du type de logement. Sans surprise, ce sont les petites maisons individuelles, chauffées au fioul, et souvent anciennes, qui constituent généralement des passoires thermiques.
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La FNAIM encourage le lancement d’un plan global de rénovation énergétique. Elle souhaite mettre en place une stratégie globale et ambitieuse. Une façon de répondre aux enjeux écologiques, mais également d’éviter la sortie de nombreux logements à la location.
En effet, la loi Climat et résilience vise à interdire progressivement la mise en location des logements les plus énergivores, obligeant les propriétaires à se lancer dans des travaux de rénovation énergétique comme l’isolation ou le remplacement du système de chauffage (pompe à chaleur, chaudière à granulés de bois…) pour pouvoir continuer à louer leur bien.
Voici les échéances :
Attention : le calendrier est un peu différent pour les DROM (départements et régions d’outre-mer). Les logements classés G seront interdits à la location à partir du 1er janvier 2028 et les logements classés F, à partir du 1er janvier 2031.