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C'est partiÀ quelques mois de la conférence sur le climat Cop21, organisée en France, les questions liées à l’énergie, à leur prix et à leur pérennité émergent. Le Congrès mondial du gaz, organisé pendant la 1ère semaine de juin à Paris, est l’occasion d’évoquer ces problématiques, sur fond d’augmentation du prix de l’électricité et d’avenir du nucléaire.
Tous les acteurs mondiaux du gaz se sont réunis à Paris au début du mois de juin pour évoquer la place du gaz naturel qui prend de l’ampleur en marge de la loi sur la transition énergétique. La rencontre se tient à quelques mois de la conférence sur le climat Cop 21 qui aura lieu en novembre et décembre 2015. Dans un tel contexte, il est primordial de penser le monde de demain avec une vision globale, conciliant croissance, pérennité et accessibilité du prix des énergies.
En parallèle, une rencontre importante se tenait mercredi 3 juin à l’Élysée concernant l’avenir du groupe nucléaire Areva. Leader du nucléaire en grande difficulté financière, le groupe rencontrait le président de la République pour évoquer son avenir. EDF a confirmé son aide au groupe nucléaire, en contrepartie d’une augmentation du prix de l’électricité. Autre option envisageable ; la reprise par EDF de la division réacteurs nucléaires d’Areva, contre la somme de 2 milliards d’euros.
Au-delà du prix des énergies se pose la problématique de l’emploi chez Areva et ses sous-traitants, menacés par l’avenir incertain du groupe. La question du pouvoir d’achat impactée par la hausse du tarif de l’électricité se pose également pour les contribuables.
Le défi consistera donc à sauver un acteur majeur de l’énergie en France sans que l’addition ne soit trop salée pour le contribuable. Il sera également nécessaire de composer avec le fait que grâce au nucléaire, la France est actuellement l’un des pays européens où l’électricité est la moins chère, et la moins polluante.
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