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Le budget de MaPrimeRénov’, dispositif phare d’aide à la rénovation énergétique, va augmenter, en 2024, d’1,6 milliard d’euros. Ce qui le porte à 4 milliards d’euros.
L’un des deux principaux piliers de la réforme de MaPrimeRénov’ concerne les rénovations d’ampleur – on ne parle plus de « rénovation globale ». Cela concerne les travaux qui englobent au moins deux gestes de rénovation et un traitement du système de ventilation. Les travaux doivent également permettre de sauter au moins deux étiquettes sur le DPE (diagnostic de performance énergétique) : par exemple, un logement classé E avant les travaux serait, après ceux-ci, classé C ou mieux.
Pour les rénovations d’ampleur, les ménages ne bénéficieront pas d’un forfait. L’aide sera un pourcentage de leurs travaux, et pourra atteindre 70 000 euros si les travaux permettent de sauter quatre classes sur le DPE ! La prise en charge pourra atteindre jusqu’à 90 % du montant des travaux dans le meilleur des cas, à savoir une sortie de passoire thermique pour un ménage très modeste. Le reste à charge pourra être financé par l’éco-PTZ (prêt à taux zéro).
Ces rénovations d’ampleur doivent obligatoirement être coordonnées par un Mon Accompagnateur Rénov’ (MAR). Cet accompagnement est pris en charge à des degrés divers en fonction des niveaux de revenus des propriétaires.
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Le deuxième pilier de maPrimeRénov’ concerne les « mono-gestes » de rénovation. Nouveauté dès 2024 : l’isolation seule des maisons individuelles est exclue du dispositif (mais pas celle des appartements). À l’inverse, les forfaits sont augmentés pour l’installation d’une pompe à chaleur (PAC) air-eau ou géothermique. Ces équipements permettent par exemple de remplacer une chaudière au fioul ou au gaz, et donc de remplacer un système à énergie fossile par un système à énergie renouvelable. Cette aide augmente de 1000 à 2000 euros pour les ménages très modestes, modestes ou intermédiaires.
Pour les passoires thermiques (logements classés F ou G), l’aide pour les mono-gestes sera supprimée.
MaPrimeRénov’ sera ouverte, à partir de 2024, aux travaux améliorant le confort d’été : PAC air-air, ventilateurs, dispositifs de protection solaire, etc.
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