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C'est partiLe 4 septembre 2014, Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, lançait un appel à projet auprès des collectivités qui souhaitaient devenir un territoire à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV). Trois ans après, quel bilan tirer de cette initiative encourageant les économies d’énergie, le développement des énergies renouvelables ou encore la préservation de la biodiversité ?
Selon le ministère de l’Environnement, un territoire à énergie positive pour la croissance verte est un « territoire d’excellence de la transition énergétique et écologique ». Plus concrètement, il s’agit d’un engagement d’une collectivité territoriale pour proposer un modèle de développement plus économe. Elles sont soutenues financièrement, de 500 000 € à 2 000 000 €.
Six domaines d’actions prioritaires doivent être mis en place sur chaque territoire :
Trois ans après le lancement du projet sur les territoires à énergie positive pour la croissance verte, le premier bilan laisse apercevoir un démarrage encourageant et prometteur mais des points restent à améliorer.
Dès l’appel à projet, en 2014, 528 territoires s’étaient positionnés pour engager des manœuvres écologiques et énergétiques. En février 2015, 212 d’entre eux étaient désignés. Un chiffre qui, depuis, ne fait qu’accroître, preuve de l’implication des territoires français dans cette démarche de croissance verte. En septembre 2016, on dénombrait 355 territoires à énergie positive. Et 430 au 1er janvier 2017.
Le cabinet B&L Evolution a réalisé une étude sur les TEPCV, intitulé « Effet de levier ou rendez-vous manqué ? ». Parmi les points positifs mis en avant, le cabinet rapporte que « les 1 737 actions analysées devront permettre de créer entre 500 et 1 000 emplois directs locaux et d’économiser entre 4 000 et 16 000 » tonnes de CO2 par an.
À l’heure du premier bilan, les territoires à énergie positive pour la croissance verte présentent cependant quelques difficultés à régler et des améliorations à apporter. Dans son rapport, B&L Evolution met notamment en avant le faible effet levier réalisé par le projet, un manque d’innovation territoriale, et des écarts de financement conséquents entre les régions.
Plus qu’un effet levier, toujours d’après l’étude, les territoires y verraient surtout un effet d’aubaine. C’est-à-dire que beaucoup de collectivités se sont déjà penchées sur ses questions d’économie d’énergie et voient dans les TEPCV une source de financement pour des projets qu’ils avaient déjà porté et voté en amont.
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