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C'est partiEn adoptant fin novembre la nouvelle règlementation sur la construction des bâtiments – baptisée RE 2020 –, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili envoie un signal fort aux acteurs du gaz en France. « Il s’agit d’une rupture majeure », a-t-elle assuré en présentant cette nouvelle réglementation. S’il ne s’agit pas d’interdire purement et simplement le gaz dans le neuf, en fixant un seuil d’émission de CO2 très bas (4 kg de CO2 par mètre carré et par an), le gouvernement rend quasiment impossible l’installation d’une chaudière à gaz dans les maisons individuelles à partir de l’été 2021. Pour l’habitat collectif, la mise en place de cette mesure s’effectuera de manière progressive mais dès 2024, il deviendra extrêmement difficile d’y installer un chauffage au gaz.
75 % des émissions de GES dans le bâtiment proviennent du chauffage
Récemment, le gouvernement avait déjà pris des mesures pour interdire la vente de chaudière à mazout dans l’habitat neuf à partir de 2022. A partir de cette date, les chaudières fonctionnant au mazout ou au charbon qui tombent en panne ne pourront être remplacées que par des modèles moins polluants. Le gouvernement entend ainsi lutter contre les émissions de gaz à effet de serre (GES) considérables rejetées par les énergies fossiles. « Nous ne pouvons continuer avec près de trois quarts des logements neufs sortant de terre pour être chauffés au gaz », a expliqué Barbara Pompili au moment de présenter la nouvelle règlementation. Cette chasse aux gaz à effets de serre dans le bâtiment est un enjeu environnemental majeur. Le secteur du bâtiment est le deuxième plus gros émetteur d’émission en France (20 %), derrière le secteur des transports (30 %). Trois-quarts de ces émissions de gaz à effets de serre dans le bâtiment sont à mettre à l’actif du chauffage.
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En adoptant cette nouvelle mesure, le gouvernement vise un triple objectif : réduire la consommation énergétique des logements neufs, les rendre plus adaptés aux épisodes de plus en plus fréquents de fortes chaleurs, et diminuer leur empreinte carbone. L’ambition est une réduction d’au moins 30 % de la consommation d’énergie au quotidien ainsi que des émissions de gaz à effet de serre lors de la construction.
Le gouvernement veut toutefois éviter que cette sortie progressive du gaz n’entraîne un « effet joule », avec un retour massif des convecteurs électriques, des appareils largement utilisés par le passé. Si leur faible coût attire certains foyers, Barbara Pompili rappelle que ces convecteurs électriques présentent deux inconvénients de taille, « celui d’être très chers à l’usage et de peser très fortement sur notre réseau électrique au plus fort de l’hiver. »
Les détails techniques de ces mesures doivent encore être présentés aux acteurs du gaz. Une publication définitive des textes réglementaires est attendue pour la fin du premier trimestre 2021.
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