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C'est partiUne étude récente du Ministère de la transition écologique signale un risque de santé significatif pour les occupants de passoires thermiques. Les coûts humains, entraînant des dépenses publiques importantes, pourraient pourtant être limités avec une rénovation énergétique efficace.
Priorité du Gouvernement, les « passoires thermiques » représentent près de 4,8 millions de bâtiments du parc immobilier français. 1,3 million de ces logements, classés G au Diagnostic de performance énergétique (DPE), et bientôt interdits sur le marché de la location, se révèlent particulièrement nocifs pour la santé publique.
Les foyers en précarité énergétique souffrent de températures trop basses dans leurs logements, entraînant de l’humidité et de la moisissure. Les estimations placent à 1/18 la probabilité de souffrir d’un problème de santé dans l’année qui suit. Les conséquences vont du syndrome coronaire aigu, menant ou non au décès, à la pneumonie, plus fréquente.
Procéder à la rénovation des bâtiments, souligne l’étude, est un moyen efficace de neutraliser l’impact sur la santé. Pour être totalement efficace, toutefois, la rénovation énergétique doit se faire en totalité. Une rénovation partielle fait subsister 20 % de risques. Le projet de rénovation énergétique devra alors probablement se faire en plusieurs étapes de travaux, de l’isolation thermique aux remplacements d’équipements énergétiques, pour être tout à fait efficace.
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L’objectif premier de l’étude est de souligner les gains économiques qui accompagnent la transition énergétique. Améliorer la santé des occupants, c’est économiser sur les dépenses liées aux maladies de précarité énergétique.
La santé déclinante des occupants de passoires thermiques entraîne des frais publics, allant des dépenses prises en charge par l’Assurance Maladie au coût social lié à la mortalité.
La rénovation énergétique du parc immobilier français le plus précaire représente alors, par logement, une économie de 400 € de dépenses de santé, 1 400 € de perte de bien-être et 5 700 € de coût social. En tout, 7 500 € d’économies sont à réaliser. Sur les 1,3 millions de logements étiquetés G, les calculs atteignent les 10 milliards d’économies.
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Alors que le bilan des rénovations effectuées entre 2016 et 2019 souligne une réelle progression des travaux d’amélioration des performances énergétiques, les foyers modestes demeurent tout de même moins acteurs de cette rénovation. Souvent les premiers concernés par cette précarité énergétique, ils bénéficient pourtant d’accès à des aides financières pour la transition écologique.
Le dispositif Habiter Mieux se prête parfaitement, par ses critères d’éligibilité, aux ménages modestes. Les aides incluent également les Certificats d’économies d’énergie, accessibles à tous, ou encore une solution de prêt à taux zéro, ouvert à tous les ménages. Les options d’aides financières sont donc multiples pour, certes participer à la transition énergétique, mais également pour s’assurer une vie aux risques de santé amenuisés.
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