Les premières mesures du programme « Ensemble pour la République » ont été dévoilées par Gabriel Attal les 15 et 16 juin. Elles s’intéressent notamment au financement de la rénovation énergétique.

Comment financer un fonds de rénovation énergétique ?

Un nouveau mécanisme pour financer la rénovation énergétique

Alors que la campagne pour les élections législatives 2024 vient de débuter, le Premier ministre, Gabriel Attal, a dévoilé les premières propositions du camp présidentiel ce week-end. S’il venait à remporter ces élections, il propose ainsi la création d’un « fonds de rénovation énergétique des logements des classes moyennes et populaires », dans la lignée de l’action du gouvernement jusque-là, qui souhaitait accélérer en 2024 le rythme des rénovations énergétiques.

Ce fonds serait alors abondé par un nouveau mécanisme : une taxe sur les rachats d’actions, une procédure qui permet, dans les sociétés cotées, d’améliorer les ratios et les dividendes versés aux actionnaires – le gouvernement envisageait déjà, au titre du prochain projet de loi de finances, d’encadrer cette pratique. Les montants collectés au titre de cette taxe viendraient alors « gonfler » le fonds, qui permettrait de financer certaines actions de rénovation, dans un cadre qui reste à définir.

Bon à savoir

La création de ce fonds, abondé par une taxe sur les rachats d’actions, permettrait, selon Gabriel Attal, de rénover jusqu’à 300 000 logements supplémentaires d’ici à la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron, c’est-à-dire jusqu’en 2027.

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Vers une suppression des frais de notaire pour certaines ventes ?

Le Premier ministre a également annoncé un important changement en matière d’immobilier et d’accès à la propriété. En effet, il propose la suppression des frais de notaire, jusqu’à 250 000 euros pour les jeunes de classes moyennes et populaires.

Suppression des frais de notaire

Reste que cette proposition a soulevé un certain scepticisme dans le secteur. Le président de la FNAIM a ainsi estimé, sur Europe 1 ce lundi, qu’il n’était pas possible de « priver les notaires de la rémunération de l’acte » à réaliser. Et qu’il s’agirait probablement plutôt d’une prise en charge, par l’État, des frais de droits de mutation, lesquels composent une part importante de ce que l’on appelle communément « frais de notaire ».

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