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C'est partiÀ l’issue du G7, quelles sont les mesures concrètes qui ont été prises en faveur de l’environnement ? Les plus importants dirigeants du monde ont-ils avancé dans la voie de la transition énergétique, chère à la France ?
Du 24 au 26 août dernier, c’est à Biarritz que de nombreux grands enjeux planétaires étaient discutés par les plus importants dirigeants de la planète. La France accueillait le G7. Donald Trump, Shinzo Abe, Angela Merkel, Boris Johnson, Giuseppe Conte, Justin Trudeau étaient les invités d’Emmanuel Macron.
La France avait choisi de faire de la lutte contre les inégalités le thème central de ce sommet. Et il devait notamment y être question de la lutte contre les inégalités par la protection de la biodiversité et du climat, des thématiques chères à la présidence française.
En effet, expliquait-on en amont du sommet, le dérèglement climatique affecte des populations considérées comme vulnérables, provoquant notamment d’importants cataclysmes naturels ou encore générant de nouveaux problèmes sanitaires. La lutte contre le changement climatique était de cette façon posée en grande priorité de l’année du G7, autour de quatre priorités :
Ces enjeux, dans le cadre de l’année du G7, avaient déjà été abordés par les ministres de l’Environnement des grandes puissances au printemps à Metz. Ces derniers, en réaction au cri d’alarme lancé par l’IPBES (le GIEC de la biodiversité), avaient alors finalisé une charte non contraignante pour la biodiversité. Celle-ci devait permettre de lancer une dynamique comparable à celle engagée pour lutter contre le réchauffement climatique afin de contrer la menace d’extinction pesant sur un million d’espèces.
À l’issue de ce G7, la mesure la plus visible et concrète en matière de préservation du climat – et surtout la plus médiatisée – a concerné la préservation du poumon de la planète, actuellement en proie aux flammes : la forêt amazonienne. Celle-ci est essentielle dans le maintien de l’équilibre climatique. Aussi, le G7 a annoncé deux mesures concernant cet enjeu :
D’autres mesures ont été discutées pour limiter le réchauffement climatique.
Le G7 a notamment lancé une coalition pour améliorer l’efficacité énergétique du secteur du refroidissement, qui permettrait d’éviter jusqu’à 1°C de réchauffement mondial. L’idée est de favoriser des systèmes de refroidissement plus verts, visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre des climatiseurs.
Une autre mesure a trait à l’industrie de la mode, considérée comme la deuxième industrie la plus polluante au monde. À travers l’établissement d’un Fashion Act, mobilisant 32 entreprises représentant près de 30% de l’industrie mondiale, la volonté est de rendre ce secteur plus durable.
Une autre coalition a été mise en place au niveau du secteur du transport maritime, là aussi pour le rendre plus durable.
En matière de transition énergétique, d’amélioration de l’utilisation de l’énergie ou de développement des énergies renouvelables, beaucoup d’ONG regrettent le manque d’annonces concrètes et d’engagements.
En marge du G7, Emmanuel Macron a aussi annoncé des engagements des États en faveur du Fonds vert pour le climat. Ce fonds est l’un des mécanismes financiers de l’ONU permettant de faire financer par des pays riches des programmes de réductions des émissions de gaz à effet de serre et d’adaptation au réchauffement climatique dans les pays en développement. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé le doublement de la contribution du Royaume-Uni, soit 1,44 Md£. La France s'est engagée dans le même sens. Ces initiatives font suite à celles de l'Allemagne et de la Norvège. L'engagement des pays du G7 permet de dégager près de 5 Md$ supplémentaires, a assuré le président français.