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C'est partiCertaines villes ont déjà franchi le pas, d’autres s’interrogent sur son intérêt réel : l’extinction de l’éclairage public la nuit fait débat en France. Véritable économie d’énergie ou source d’insécurité, quels sont les arguments pour et contre les coupures de l’éclairage la nuit ?
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L’éclairage public de nuit supprimé dans certaines villes
Dans les rues, près des commerces, dans les bâtiments publics, les squares, les parkings et aux abords des routes : l’éclairage public est partout. En France, 8 000 communes ont déjà procédé à l’extinction des feux en pleine nuit. Si certaines n’en sont qu’à la phase de test, d’autres ont décidé de franchir définitivement le cap.
Le principe : couper l’éclairage public de toute la commune entre minuit et 5 heures du matin environ (en fonction des villes et de leur activité nocturne), dans les zones commerciales et résidentielles. Car l’éclairage public nocturne a un coût. En 2015, pour une zone comptant 80 000 habitants comme la communauté d’agglomération de l’Albigeois par exemple, la consommation énergétique a coûté 1 million d’euros, en plus de l’investissement dans les installations (1 225 000 €) et de leur entretien (350 500 €). En plus de l’économie financière et de l’impact écologique d’une telle décision, les communes participantes entendent réduire la pollution lumineuse qu’elles génèrent.
Le premier avantage de l’extinction de l’éclairage public est bien entendu visible d’un point de vue écologique, à l’heure où les villes s’engagent dans une consommation plus responsable et affichent leur volonté de transition énergétique. Moins d’éclairage, c’est moins d’électricité consommée, et donc un impact moindre sur les ressources énergétiques de la planète.
Le deuxième avantage est financier. L’éclairage public représente en moyenne 50 % des dépenses d’électricité d’une ville. À l’échelle de la communauté d’agglomération de l’Albigeois, l’extinction des lampadaires la nuit représente une économie de 20 000 € ; une somme modeste pour les villes mais non négligeable. Les municipalités peuvent réinvestir cet argent dans d’autres dépenses pour la collectivité.
Pourtant, certains résidents contestent l’initiative, craignant une hausse de l’insécurité et du vandalisme à cause de l’obscurité qui règne à présent dans les rues. Une peur compréhensible mais injustifiée : en effet, dans les villes ayant mis en place cette mesure, aucune augmentation significative des agressions et des cambriolages n’est à déplorer.
Le saviez-vous ?
Dans le Nord-Pas-de-Calais, la commune d’Erquinghem-Lys, pionnière sur l’extinction de l’éclairage public, a réinvesti les économies réalisées pendant 10 ans pour installer des réverbères à LED, plus écologiques et beaucoup moins gourmands en énergie.
Pour aller plus loin :