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C'est partiL’épidémie de coronavirus inquiète la planète et trouble les marchés. Conséquence : le cours du pétrole a chuté, entrainant directement une baisse considérable du prix du fioul domestique. Mais jusqu’à quand ?
L’évolution du prix du fioul domestique dépend directement de la valorisation du baril de pétrole sur les marchés internationaux. Cette dernière dépend d’une multitude de facteurs interdépendants. Des conflits armés dans des pays producteurs de pétrole, le plus souvent, peuvent entrainer des hausses du pétrole
La cause de la récente dégringolade du prix fioul est autre : le coronavirus. L’épidémie, dont le foyer se trouve en Chine, perturbe effectivement les marchés, au point de faire chuter le cours et pétrole et, dès lors, le prix de l’énergie de chauffage issue de son raffinage. Le prix du fioul n’avait pas été aussi bas depuis deux ans.
Apparu dans la métropole de Wuhan, au cœur de l’Empire du Milieu, le virus s’est rapidement répandu dans plusieurs villes chinoises pour, finalement, contaminer des individus à travers l’ensemble de la planète.
Mais s’il affecte aussi les prix du fioul, c’est parce que les mesures prises pour éviter sa propagation ont eu pour conséquence de ralentir l’économie mondiale. Les habitants de certaines villes chinoises ont été confinés. Les entreprises ont cessé de fonctionner. Dans certains endroits, les transports publics ont été suspendus. En Chine, ces mesures ont pour effet de réduire considérablement la demande en pétrole, dont le pays est l’un des principaux consommateurs.
L’arrêt de l’économie chinoise, en outre, est de nature à ralentir l’ensemble de l’économie mondiale. En effet, la Chine compte de nombreux sous-traitants d’entreprises occidentales. L’activité de ces dernières, forcément, s’en retrouve directement impactée.
La demande globale en pétrole a considérablement diminué en l’espace de quelques semaines. La production restant stable, les stocks de pétrole ont rapidement augmenté, entrainant directement une baisse du prix du baril. Cet épisode, dont on ne connaît pas encore l’issue, permet de prendre conscience de l’importance du rôle de la Chine dans l’équilibre de marché global. Le pays est en effet le deuxième plus important consommateur de pétrole au monde.
Entre le 15 et le 22 janvier, les importations chinoises de brut ont diminué de près de deux millions de barils par jour par rapport à la moyenne de l’année précédente. Selon les experts, la demande en brut dans le pays pourrait être réduite de 250.000 barils par jour durant ce premier trimestre 2020.
Les conséquences de cette épidémie pourraient mettre un certain temps à se résorber. Celle-ci n’étant pas encore circonscrite, il est encore difficile de prédire dans quelle mesure les marchés vont parvenir à absorber cette crise. Les membres de l’OPEP, l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole, qui ont prévu de se réunir au mois de mars, pourraient confirmer leur accord de limitation de la production ou encore l’ajuster. Difficile toutefois de dire comment les marchés réagiraient à une telle décision.
Les ménages français se chauffant au fioul vont profiter de cette baisse des prix. Elle pourrait cependant n’être que momentanée. Les économies qu’elle permet de réaliser pourraient être investies dans des projets de rénovation énergétique permettant de réaliser des économies d’énergie durablement.