Une préconisation travaux + un devis
Votre projet débute maintenant.
C'est partiLe regain de tension entre les États-Unis et l’Iran, en ce tout début d’année 2020, a fait craindre une envolée des prix des produits pétroliers. Il apparait cependant que les répercussions des vifs échanges et des opérations menées sur le plan militaire entre les deux pays sur les prix du fioul domestique sont limitées.
La manière dont évolue le prix du fioul domestique au quotidien dépend en grande partie de la valorisation du pétrole sur les marchés internationaux. Cette dernière varie en fonction de nombreux critères, comme la santé du commerce international ou encore les conflits concernant directement des pays producteurs de pétrole.
Le début de l’année 2020, sur ce plan, a été marqué par de vives tensions entre les États-Unis et l’Iran. Si bien que beaucoup de ménages français se chauffant au fioul ont pu craindre pour leur facture d’énergie.
Le 3 janvier dernier, après la mort du général iranien Qassem Soleimani, homme fort du régime, à la suite d’une opération autorisée par la Maison-Blanche, on a vu le cours du baril de Brent bondir de 4%, franchissant la barre des 69$ dans les heures qui ont suivi l’attaque, pour s’y maintenir. Le cours du pétrole n’avait pas atteint ce niveau depuis le mois de mai dernier.
Cette hausse soudaine traduisait la crainte des marchés par rapport à d’éventuelles représailles iraniennes vis-à-vis des États-Unis. Le mardi 7 janvier, l’Iran a tiré plusieurs missiles contre deux bases destinées à abriter des soldats américains, laissant craindre une escalade.
Donald Trump, réagissant à cette attaque, a préféré jouer la carte de l’apaisement, précisant que l’offensive n’avait fait aucune victime et n’avait provoqué que des dégâts matériels. S’en est suivie une baisse du cours du pétrole aussi soudaine et aussi forte que la hausse constatée le 3 janvier.
Si la tension entre les deux pays est toujours latente, il semble que les marchés soient soulagés. L’escalade, qui aurait pu menacer des sites de production, a été évitée. Le 8 janvier, le prix du baril de Brent redescendait sous la barre des 66$, à un niveau inférieur à celui qu’on connaissait avant le début de cette crise. Depuis lors, il a encore légèrement diminué, repassant sous 65 $.
L’apaisement des tensions n’est pas le seul facteur justifiant cette baisse. Le jour où le président américain a pris la parole avec la volonté d’apaiser les tensions, l’Agence américaine d’information sur l’Énergie (EIA) faisait état, à l’occasion de la publication de ses chiffres, d’une hausse du stock américain de 1,2 million de barils, alors que les analystes tablaient sur un recul.
Cet épisode entre l’Iran et les États-Unis ne devrait pas avoir de conséquences durables sur le prix du fioul. Il révèle toutefois une réelle fébrilité au niveau du marché et démontre le caractère extrêmement volatil de cette matière première.
Si bien qu’il est difficile de dire comment va évoluer la facture des ménages équipés d’une chaudière au fioul dans les mois à venir.