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C'est partiDepuis le 1er juillet 2007, les foyers français sont libres de choisir leur fournisseur de gaz et d’électricité (1er juillet 2004 pour les entreprises). Une ouverture des marchés de l’énergie, dans les tuyaux depuis 1996, qui fête cette année ses 10 ans. L’occasion de faire un premier bilan, après une décennie de concurrence entre les différents fournisseurs.
Après 10 ans d’ouverture des marchés du gaz et de l’électricité à la concurrence, le bilan reste pour le moins mitigé. Si les offres diverses et variées se sont développées lors de la dernière décennie, de gros progrès restent encore à faire, notamment en matière de communication et de sollicitation des clients.
Depuis le 1er juillet 2007 et la possibilité pour les particuliers de se tourner vers le fournisseur d’énergie de leur choix, 15 % des foyers français alimentés en électricité sont devenus clients d’un concurrent d’EDF. Pour le gaz naturel, le chiffre atteint même les 25 %. Un foyer - alimenté par cette énergie - sur quatre a donc décidé de faire confiance à un autre fournisseur qu’Engie (ex-GDF Suez).
Gaz et électricité confondus, ce sont aujourd’hui plus d’une vingtaine d’entreprises qui proposent leurs services sur tout le territoire. Signe que l’ouverture des marchés et la concurrence fonctionnent. Et que les Français répondent présents.
« On assiste à une accélération de l’histoire, avec environ 100 000 consommateurs par mois qui choisissent les offres de marché, en gaz comme en électricité », commentait même Jean-François Carenco, président de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), lors d’une rencontre entre les acteurs des deux marchés, organisée en juillet dernier par le médiateur national de l’énergie. « Parmi les facteurs qui expliquent cette accélération, il faut citer la fin des tarifs réglementés de vente (TRV) pour les entreprises. »
Pour autant, le bilan reste mitigé 10 ans après l’ouverture des marchés du gaz et de l’électricité. Principalement du côté des concurrents des deux fournisseurs « historiques » d’énergie, que sont EDF et Engie. Pointé du doigt : un manque de communication auprès des foyers.
« Il n’y a eu aucune communication ou pédagogie, à tel point que 7 Français sur 10 pensent encore qu’EDF et ENGIE sont la même entreprise », avance Fabien Choné, président de l’Association nationale des opérateurs détaillants en énergie (ANODE). Il poursuit : « Nous avons donc été contraints de mener des combats contentieux, qui ne sont pas terminés, pour ouvrir ce marché par la force. »
Mais cette absence de communication n’est pas la seule cause d’un bilan que certains considèrent toujours comme décevant. Selon des associations de consommateurs, les prix proposés par les nouveaux fournisseurs sont d’à peine 10 % moins cher que les tarifs réglementés.
Et surtout, certaines entreprises se livreraient à un démarchage abusif des clients, par téléphone, voire directement à domicile. Une pratique qui pourrait refroidir certains ménages. « Les mauvaises pratiques font que les gens n'ont pas très envie de tenter le coup », rappelle le médiateur national de l’énergie.
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