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C'est partiLa facture de chauffage des Français a connu une baisse de 6,7 % en 2015 par rapport à 2014. Une économie que l’on doit à un hiver relativement doux, mais aussi à la baisse du prix du fioul qui se poursuit semaine après semaine.
Le prix du fioul baisse toujours
En 2015, la facture de chauffage moyenne des Français s’élève à 1 590 € selon une étude réalisée sur un échantillon de 205 000 bilans énergétiques. Un montant en baisse de 6,7 % comparé à la facture moyenne de 2014. À l’origine de cette baisse, un hiver tardif et des températures plutôt clémentes, mais aussi une baisse du prix du fioul qui se poursuit depuis plusieurs mois.
Ces facteurs ne se répercutent pas de la même manière sur toutes les factures. Les 35 % de Français se chauffant à l’électricité ont ainsi reçu une facture plus élevée en 2015, de 1 757 € en moyenne, soit une hausse de 5,7 % par rapport à 2014. La facture des 33 % de Français se chauffant au gaz a augmenté de 3,4 %, soit 1 596 € en moyenne sur l’année. En revanche, la facture de chauffage a dégringolé pour les personnes se chauffant au fioul, avec une baisse de 19,44 %, soit un montant moyen annuel de 1 700 €.
Le prix des énergies influence le comportement des Français
Sans surprise, l’électricité est l’énergie la plus chère, devant le fioul et le gaz. Du côté des énergies renouvelables, le bois connaît une hausse de prix de 6,4 % par rapport à 2014, mais reste toutefois l’énergie la moins chère, avec une facture de chauffage moyenne de 895 € par an. Pourtant, les Français restent réticents au moment de passer aux énergies renouvelables pour se chauffer.
Par ailleurs, ils sont de moins en moins nombreux à disposer d’un chauffage d’appoint : 10 % en 2015, contre 13 % en 2013. Dans le choix du chauffage d’appoint, le chauffage au bois recueille 66 % des suffrages, suivi du chauffage électrique (29 % des équipements) ; le gaz et le charbon sont loin derrière, à 2 %, tandis que le fioul ferme la marche avec 1 % de part de marché.
Le recul du chauffage d’appoint s’explique par le fait que les foyers s’équipent de plus en plus de systèmes de chauffage performants, rendant inutile l’usage d’un chauffage secondaire.
Dernier enseignement de l’étude : en moyenne, les Français chauffent leur domicile à 20°C. En 2015, 1 % seulement du parc immobilier était en classe A de l’étiquette énergétique, 5 % en classe B, 17 % en classe C, 23 % en classe E, 15 % en classe F et 14 % en classe G.
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