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C'est partiLe principal objectif de la COP 21, qui s’est tenue du 30 novembre au 12 décembre 2015, était d’inciter les dirigeants à fournir des solutions permettant de maintenir le réchauffement climatique en deçà de 2 °C. La conférence s’était achevée sur une note positive, avec l’adoption de l’Accord de Paris par les 195 pays participants. Quelques mois plus tard, l’aura de cet accord symbolique semble s’être quelque peu étiolée et la mise en place d’actions concrètes s’avère complexe. Focus sur les difficultés de l’après COP 21.
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Le 23 janvier, le forum de Davos a permis de mettre en lumière l’un des freins à la mise en place des chantiers de la COP 21, à savoir le prix encore trop élevé des énergies propres. Ces dernières sont encore davantage mises à mal par un prix du pétrole historiquement bas, ce qui en fait une source d’énergie plus attractive.
La problématique du prix du carbone a également été au cœur des conversations. En l’absence de mesures, les acteurs craignent notamment une augmentation du recours au charbon.
Force est de constater que les leaders portant la COP 21 quittent peu à peu le navire, que cela soit de manière volontaire ou forcée, ce qui n’envoie pas forcément des signaux positifs pour l’atteinte des objectifs ambitieux de l’Accord de Paris. On notera ainsi le départ de Laurent Fabius, qui a quitté son poste de président de la COP 21 pour le Conseil constitutionnel et qui a laissé sa place à Ségolène Royal. Christiana Figueres, secrétaire exécutive de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques verra quant à elle sa mission se terminer en juillet prochain et a déjà fait part de son départ ; un remplaçant est en cours de recherche.
À cela s’ajoute le départ prochain de Todd Stern, juriste américain envoyé spécial pour le changement climatique, qui quittera ses fonctions au 1er avril 2016. C’est Jonathan Pershing, scientifique ancien conseiller en transition énergétique du secrétaire à l’Énergie, qui prendra le relai.
Il faut enfin prendre en compte le départ imminent de Ban Ki-moon dont le mandat se termine fin 2016, sans possibilité de renouvellement. Un autre événement qui pourrait mettre à mal le dynamisme de l’après COP 21.
L’accord de Paris a été adopté par les 195 pays participants de la COP 21. Cette décision unanime constitue un signal politique fort mais il ne s’agit que de la première étape et le chemin est long avant que le texte adopté ne se mue en actions concrètes. En effet, le texte doit d’abord être signé le 22 avril prochain à l’occasion d’une cérémonie qui se tiendra à New York. L’enjeu est, pour la présidente de la COP 21 Ségolène Royal d’arriver à mobiliser les pays participants et de les convaincre de signer l’accord de Paris afin que les procédures de ratification puissent se mettre en place.
L’accord entrera en vigueur dès lors que 55 pays comptant pour au moins 55 % des émissions mondiales auront déposé leur signature. Un objectif dont l’atteinte est encore incertaine…
À noter que Ségolène Royal table sur une ratification de l’Accord de Paris en France d’ici l’été. Une initiative qui elle l’espère sera rapidement suivie par les autres pays européens.
En France plusieurs éléments mettent à mal la crédibilité des bonnes intentions mises en avant lors de la COP 21. La sortie du nucléaire, la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires, les polémiques autour du retrait de l’amendement portant sur le principe pollueur-payeur sont autant d’éléments sources d’interrogations sur le territoire.
Si la COP 21, par le biais de l’adoption de l’Accord de Paris a montré la volonté des 195 pays membres de s’engager afin de limiter les effets potentiellement désastreux du réchauffement climatique, force est de constater qu’il reste encore un long travail à effectuer pour que les actions prévues soient véritablement mises en place. Tout demeure en suspens dans l’attente de la ratification de l’accord.
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