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C'est partiDu 2 au 13 décembre, la ville de Santiago, au Chili, accueillera la COP25. Ce nouveau sommet international vise à renforcer l’engagement des pays vis-à-vis de la préservation du climat. Cette édition mettra l’accent sur le rôle joué par les océans dans la lutte contre le changement du climatique.
La « COP bleue ». Voilà sans comment a été dénommée la COP25, qui va débuter au Chili à l’entame de ce mois de décembre. Cette appellation, on la doit principalement à la thématique prédominante de ce sommet organisée par les Nations Unies : les océans.
La masse d’eau englobant la planète capture 90% de la chaleur et environ 25% du carbone produit par les émissions des activités humaines. Les océans seraient donc des alliés dans la lutte contre le réchauffement climatique. A moins que ce ne soit l’inverse, l’augmentation de la température étant telle qu’elle entraine une élévation du niveau des mers, une acidification des océans, entrainant des effets irréversibles sur la biodiversité.
L’océan, quoi qu’il en soit, joue un rôle fondamental dans les changements à l’œuvre.
La fonction de régulateur du climat des océans sera amplement discutée lors de cette COP 25, au même titre que les effets du réchauffement climatique sur l’Arctique et l’Antarctique, la dégradation de la biodiversité… et bien d’autres thématiques.
Toutefois, ce thème principal ne doit pas noyer les vrais enjeux de ce sommet : l’exigence d’une action renforcée et coordonnée pour lutter plus efficacement encore le réchauffement.
Organisée en Pologne, la dernière COP s’était soldée sur un bilan demi-teinte.
Car il y a urgence, comme n’a pas manqué de le rappeler le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, invitant les chefs d’Etat et de gouvernement à présenter des plans concrets pour réduire de 45% les gaz à effet de serre sur les dix ans à venir et pour les supprimer totalement d'ici 2050. « Time for action » (le temps de l’action) restera certainement le leitmotiv de cette 25e COP.
Pour contenir le réchauffement global de la planète sous 2°C, les Etats doivent effectivement significativement accentuer leurs efforts. En d’autres mots, les pays signataires des accords de Paris doivent accélérer la transition énergétique nécessaire.
Le dernier rapport du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) souligne que la réduction des gaz à effet de serre n’est pas suffisante. Les derniers modèles de prévision tendent à montrer que le réchauffement climatique pourrait dépasser les 3°C et entrainer des conséquences lourdes pour l’humanité.
Au cœur de cette COP25, à Santiago, un des enjeux sera de convaincre les Etats à prendre de nouveaux engagements, plus ambitieux encore, pour réduire encore plus rapidement les émissions de gaz à effet de serre.