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C'est partiLa 25e conférence internationale sur le climat s’est clôturée ce vendredi 13 décembre à Madrid. Alors qu’elle voulait inviter les pays à renforcer leurs efforts pour la préservation du climat et, dans son ensemble, de l’écosystème naturel, les résultats ne sont pas forcément à la hauteur des attentes et des enjeux.
« Le temps de l’action ». C’était le slogan de cette COP 25, la 25e Conférence sur le Climat des Nations Unies. L’ambition de départ de cette nouvelle édition était claire : face à l’augmentation continue des émissions de gaz à effet de serre, il fallait convaincre les États à prendre de nouveaux engagements, plus ambitieux, pour lutter contre le réchauffement climatique.
L’Accord de Paris, obtenu lors de la COP21, en 2015, exprimait la volonté des États à contenir le réchauffement de la planète sous 2°C d’ici la fin du siècle. Cependant, une succession d’études scientifiques récentes modélisant l’évolution du climat démontrent que les efforts actuels sont loin d’être suffisants. Le dernier rapport du GIEC montre que nous ne réduisons malheureusement pas suffisamment nos émissions de gaz à effet de serre et que le réchauffement risque de dépasser 3 °C, avec des conséquences irréversibles pour l'humanité.
Cette COP25 devrait remobiliser les signataires. En septembre dernier, Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies, appelait les pays à présenter des plans concrets pour réduire de 45% les gaz à effet de serre sur les dix ans à venir et pour les supprimer totalement d’ici 2050.
Au terme de la COP25, qu’en est-il donc ?
Il semble, selon beaucoup d’observateurs, que les résultats engrangés ne soient pas à la hauteur des enjeux. La COP25 espérait déjà pouvoir présenter de nouveaux engagements forts avant la fin de l’année 2020. Il semble que les États ont besoin de discuter encore un peu avant d’y consentir. La COP25, au moment de faire le bilan, ne présente que de faibles avancées, nous invitant à patienter jusqu’à la prochaine édition, qui se tiendra à Glasgow, au Royaume-Uni, l’année prochaine.
On peut parler de bilan en demi-teinte. 80 pays ont promis de présenter de nouveaux objectifs plus ambitieux avant 2020 afin de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030. Par ailleurs, 73 pays, 14 régions, 398 villes et 786 entreprises ont promis d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. On peut parler d’avancées.
Cependant, si l’on s’en tient aux 80 pays mobilisés, on regrettera qu’ils ne représentent que 10,5% des émissions mondiales de CO2. Autrement dit, les États qui sont les gros émetteurs de gaz à effet de serre manquent encore à l’appel. Et des discussions devront se poursuivre, en dehors de la COP, pour que des engagements plus fermes puissent être pris à Glasgow. A l’heure actuelle, on peut considérer que cet objectif est encore très incertain.
En effet, ni la Chine, ni le Brésil, l’Australie ou le Canada n’ont laissé entendre, lors de cette COP, qu’ils étaient prêts à accroitre leurs efforts pour réduire leur empreinte carbone. Les États-Unis, on le sait, ont choisi de se retirer de l’Accord de Paris
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L’Europe, dans ce contexte, entend jouer une carte. Les pays membres de l’Union européenne ont en effet adopté, dans la nuit de jeudi à vendredi, le Green Deal proposé par la Commission von der Leyen. Celui-ci fixe un objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050. Plus qu’une promesse, cet accord se traduit en un plan d’action, dans des mesures concrètes et des investissements conséquents dans la transition écologique, des engagements à éliminer le charbon, des soutiens en faveur des énergies vertes…
Tout reste à faire. Et certaines discussions entre pays membres de l’Union européenne vis-à-vis des enjeux, s’annoncent animées. Mais ce Green Deal est un signal positif, rendant cette COP25 un peu moins terne.