La consommation en kWh d’un chauffe-eau solaire
L’installation d’un chauffe-eau électrique représente un certain investissement. En effet, il faut prévoir, pour l’achat de l’appareil :
- entre 3 000 et 5 000 euros pour un chauffe-eau solaire monobloc ;
- entre 4 000 et 5 200 euros pour un chauffe-eau solaire à thermosiphon ;
- entre 4 000 et 5 500 euros pour un chauffe-eau solaire à circulation forcée ;
- entre 4 800 et 6 500 euros pour un chauffe-eau à autovidange.
Ensuite, en fonctionnement, il faut prévoir le coût du fonctionnement de la pompe de circulation, d’environ 1,6 kWh toutes les douze heures, et, pour une famille de quatre personnes utilisant 120 litres d’eau à 60 °C par jour (avec un ballon d’eau chaude de 200 litres), une consommation électrique en fonctionnement d’environ 2 600 kWh/an. Cette dernière étant couverte entre 50 et 70 % par l’énergie solaire, il reste donc une consommation nette d’électricité – donc issue du réseau domestique et non des panneaux photovoltaïques – comprise entre 1 392 et 1 950 kWh.
Ce qui influence la consommation d’un chauffe-eau solaire
La consommation électrique du chauffe-eau solaire varie selon différents critères. Voici les plus importants à avoir à l’esprit.
Le type de chauffe-eau
Chauffe-eau solaire monobloc, à thermosiphon, à circulation forcée, à autovidange ? Il existe plusieurs types de chauffe-eau solaires, plus ou moins consommateurs d’énergie. En fonction de votre budget et de vos besoins en eau chaude sanitaire, votre installateur pourra vous recommander un modèle en particulier ; n’hésitez pas à échanger avec lui sur les gains d’électricité attendus.
La taille du ballon d’eau chaude
C’est logique : plus votre ballon d’eau chaude est grand, plus il sera long à chauffer, et plus il aura besoin d’énergie électrique – et donc, potentiellement, plus il devra faire appel au réseau domestique en plus de l’électricité produite par vos panneaux solaires. C’est pourquoi il est capital de bien dimensionner, avant toute chose, votre installation de panneaux photovoltaïques.
Le prix du kWh
Celui-ci tend à augmenter ces dernières années, et la tendance devrait se poursuivre dans celles qui viennent. Faites donc le point avec votre fournisseur sur l’évolution de ses tarifs et, si besoin, demandez un devis à un autre prestataire afin de comparer les prix.
La situation géographique du logement
Plus votre logement se trouve dans une zone géographique ensoleillée, plus les panneaux photovoltaïques sont capables de produire de l’électricité – et donc moins il est nécessaire d’avoir recours au réseau domestique pour l’eau chaude sanitaire. Assurez-vous donc avec votre installateur de la pertinence d’un investissement comme un chauffe-eau solaire, dont le rendement s’étudie au regard de la capacité des panneaux solaires à suppléer le réseau électrique classique.
Deux astuces pour réduire la consommation d’un chauffe-eau solaire
Vous souhaitez réduire la consommation électrique de votre chauffe-eau solaire ? Voici deux astuces à avoir à l’esprit.
Veiller au bon entretien de l’appareil
L’entretien du chauffe-eau électrique repose notamment sur :
- le nettoyage des capteurs solaires ;
- la vérification des fixations des capteurs ;
- la bonne isolation thermique des tuyaux ;
- la révision et, si besoin, le changement des différents éléments électriques de l’appareil.
Vous pouvez confier ces opérations à un professionnel certifié, qui interviendra sur votre installation tous les ans. Ainsi, vous vous assurerez d’utiliser, dès que possible, l’énergie solaire, et non celle issue du réseau électrique domestique. Ce qui aura un impact positif sur vos factures.
S’assurer que l’appareil soit bien dimensionné et bien installé
Avant tout achat, votre installateur vous aidera à configurer votre chauffe-eau électrique et à étudier l’endroit où se trouveront ses différents éléments. Il doit ainsi être parfaitement dimensionné afin de répondre aux besoins des membres de votre famille, et ses capteurs en extérieur doivent être libres de toute ombre portée. Le ballon, par ailleurs, doit être installé dans un local chauffé et/ou isolé, le plus près possible des capteurs, afin de limiter les pertes thermiques.