Une préconisation travaux + un devis
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C'est partiEn 2020, MaPrimeRénov’, principal dispositif d’aide à la rénovation énergétique, a permis de financer 650 000 chantiers. L’objectif du Gouvernement est d’atteindre 700 000 rénovations par an. Problème : le coût des travaux de rénovation augmente, et le reste à charge des ménages aussi. Pour maintenir les niveaux visés, l’État envisage plusieurs pistes, dont une indexation des aides sur les frais liés aux travaux.
Entre la pénurie de matériaux, l’inflation galopante et la baisse du cours du CEE (certificat d’économies d’énergie), le milieu de la rénovation énergétique est confronté à un certain nombre de problématiques, qui se répercutent sur le client final. En effet, ces différents phénomènes font bondir le coût des travaux de rénovation énergétique.
Or, en face, le montant des aides permettant de financer une partie des travaux de rénovation énergétique reste le même. Résultat : le reste à charge des ménages augmente considérablement. Cette tendance devrait perdurer puisque différentes obligations réglementaires pourraient faire encore augmenter le coût des travaux : la RE 2020 (plus exigeante que la RT 2012), la trajectoire zéro artificialisation nette des sols, ou encore la responsabilité élargie des producteurs pour la reprise des déchets du bâtiment.
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Pour réduire le coût des travaux de rénovation énergétique pour les ménages, le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, étudie plusieurs pistes, en lien avec les représentants de la profession. Notamment d’indexer les aides à la rénovation énergétique, en particulier MaPrimeRénov’, sur l’inflation ainsi que sur la hausse des prix des matériaux. Autre solution envisagée : indexer l’aide sur le coût réel des travaux payés en bout de chaîne, par le particulier.
Quelle que soit l’option retenue, cela permettrait de compenser l’augmentation des futurs devis, qui devraient prendre 5 à 30 % d’ici la fin de l’année. Pour les organisations patronales, dont la Capeb (Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment) et la FFB (Fédération française du bâtiment), cela permettrait de faire grimper le rythme des rénovations.
On parle donc d’une revalorisation globale des aides, dont le surcoût serait supporté par l’État. Cependant, des voix s’élèvent pour s’opposer à cette solution : certains préféreraient des augmentations sur mesure. En effet, plusieurs postes de travaux, comme l’installation d’un poêle à granulés, ont déjà vu leurs aides relevées en début d’année. Or, ce type de travaux est moins efficace, au niveau énergétique, que des travaux d’isolation ou qu’une rénovation globale, par exemple.
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Différents types de travaux sont éligibles aux aides de l’État :