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C'est partiDans le dernier numéro d’Insee Première, publié en janvier 2015, l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), décrypte la vulnérabilité énergétique des ménages français. Quelles sont les tendances actuelles ?
La précarité énergétique d’un ménage désigne la difficulté de celui-ci à accéder de manière satisfaisante à une fourniture d’énergie répondant à ses besoins élémentaires. Cette précarité, qui concerne notamment l’accès à l’énergie liée au chauffage et la production d’eau chaude sanitaire (ECS), est due à plusieurs facteurs qui sont la faiblesse des revenus, le coût des énergies mais aussi un logement ne disposant pas d’une bonne qualité thermique (mauvaise isolation notamment).
La vulnérabilité énergétique désigne quant à elle le fait que le taux d’effort énergétique, c’est-à-dire la part des dépenses consacrées aux dépenses énergétiques, dépasse un certain seuil, mettant par conséquent le foyer dans une situation défavorable.
Selon l’Insee, la proportion des foyers fragilisés par leurs dépenses de chauffage et d’eau chaude sanitaire serait de 14,6% en France. Parmi les ménages concernés, plusieurs disparités sont à constater, au niveau des zones géographiques, de la typologie des logements mais aussi des énergies concernées.
Les résultats de l’étude de l’Insee indiquent que les zones géographiques les plus touchées par la vulnérabilité énergétique sont la Lorraine, à hauteur de 27,4%, l’Auvergne, à hauteur de 27% et la Franche-Comté, qui compte quant à elle 26% de ménages concernés.
Les différences avec les zones les moins touchées sont relativement importantes. En effet, la Corse ne compte de 4,7% de foyers sujets à la vulnérabilité énergétique. Elle est suivie par la région Paca où 5,5% des ménages sont exposés à ce problème et par l’Île-de-France, qui en compte 6,3%.
La précarité énergétique prend également différentes formes en fonction du type d’habitation.
Les logements dont la superficie n’excède pas 25 m² représentent 26,8% des ménages confrontés à la vulnérabilité énergétique. La part des logements d’une superficie de 150 m² et plus s’élève à 24,1%.
La donne s’avère radicalement différente lorsque l’on considère les logements dont la surface est comprise entre 40 et 70 m2 : seuls 9,4% des ménages seraient alors concernés par la vulnérabilité énergétique.
On notera par ailleurs que le phénomène touche plus couramment les maisons que les appartements, puisque dans le premier cas 17% des ménages sont concernés contre 11,6% dans le second.
La date est également un élément à prendre en compte dans la mesure où un quart des logements construits avant 1949 est concerné par la vulnérabilité énergétique. Un chiffre à mettre en parallèle avec les 3,6% relatifs aux ménages dont l’habitation date à minima de 2004.
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