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C'est partiLa France parviendra-t-elle à atteindre les objectifs de l’Union européenne qui vise la neutralité carbone en 2050 ? Pour s’en assurer, différents organes réalisent des études et des simulations partout en Europe. Ces analyses permettent d’aiguiller les autorités sur l’efficacité ou non des mesures adoptées pour atteindre cette neutralité carbone.
L’Ademe et le Gestionnaire du Réseau de Transport d'Electricité (RTE) ont travaillé conjointement pendant deux ans pour évaluer les impacts, sur les émissions de CO2, sur le système électrique et la sécurité d’approvisionnement, ainsi que sur le bilan économique, de la stratégie nationale bas carbone (SNBC) à horizon 2035, c’est-à-dire à mi-chemin.
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L’étude a notamment mis en lumière deux conclusions importantes. Tout d’abord, le développement du chauffage électrique grâce aux systèmes de pompe à chaleur n’entraînera aucun impact négatif dans les 15 prochaines années. Ensuite, l’étude révèle que prioriser la rénovation des passoires thermiques du parc immobilier français présente « un intérêt important ».
Pour le président de l’Ademe, Arnaud Leroy, cette étude menée par son organisme et le RTE met en évidence que les trois leviers de la décarbonation du bâtiment (isolation, électrification et développement des énergies renouvelables) permettent chacun d’atteindre environ 30 % de la trajectoire CO2. En outre, selon lui, cette étude « renforce l’absolue nécessité d’empêcher le déploiement des radiateurs à effet joule et d’accélérer, dans la durée, le nombre et la performance des rénovations du bâtiment, qui permettent de conjuguer les objectifs climatiques, l’amélioration du confort des logements et la lutte contre la précarité énergétique. »
Le gouvernement entend lui aussi favoriser le développement des pompes à chaleur et l’utilisation d’énergies renouvelables. C’est en tout cas ce qu’il est ressorti en novembre dernier des derniers arbitrages relatifs à la nouvelle Réglementation Environnementale (RE2020) qui entrera en vigueur à l’été prochain. Cette nouvelle norme aura un impact conséquent sur les possibilités d’installation de chauffage à l’avenir puisqu’en plus de favoriser les PAC et les chaudières biomasse, la RE2020 devrait rendre impossible l’installation d’une chaudière fonctionnant exclusivement au gaz et au fioul.
Si les ménages sont frileux à réaliser des travaux d’économie d’énergie, c’est principalement en raison des coûts relativement élevés de ces opérations. Pour permettre à tout un chacun de pouvoir réaliser des travaux d’isolation, d’installer une pompe à chaleur ou une chaudière biomasse, le gouvernement a mis en place différentes aides.
Grâce à MaPrimeRénov’, pour l’installation d’une chaudière à bûches, les citoyens aux revenus les plus faibles peuvent par exemple recevoir une prime de 8.000 euros. Avec le dispositif CEE, cumulable à MaPrimeRénov’, ils bénéficient en plus d’une aide avoisinant les 4.350 euros. Mais ce n’est pas tout, pour financer le reste à charge, ils peuvent aussi obtenir un éco-prêt à taux zéro et une TVA réduite (5,5 %). De plus, certaines régions et certains départements participent également à la réduction du reste à charge.