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C'est partiGrâce aux changements de MaPrimeRénov’, le Gouvernement espère atteindre, en 2024, le chiffre de 200 000 rénovations globales, contre 90 000 cette année.
Améliorer l’efficacité du dispositif MaPrimeRénov’ pour poursuivre la décarbonation du parc de logements français : tel est le résumé des annonces du Gouvernement faites lundi 12 juin aux représentants du bâtiment.
À partir du 1er janvier 2024, le dispositif d’aide à la rénovation énergétique va bénéficier d’une rallonge de 300 millions d’euros pour mieux accompagner les ménages dans leurs rénovations globales. Ces derniers devront obligatoirement être accompagnés par un professionnel pour prétendre aux aides, mais cet accompagnement sera gratuit pour les ménages les plus modestes. Ceux qui n’ont pas accès à cette gratuité pourront prétendre à une aide pouvant atteindre 2 000 euros, contre 1 200 euros précédemment.
Le Gouvernement a précisé que les plafonds de ressources qui conditionnent les aides à la rénovation globale seront rendus « plus incitatifs » en 2024, sans donner davantage de précisions.
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Autre changement : le Gouvernement souhaite mieux flécher MaPrimeRénov’ pour augmenter l’efficacité des rénovations monotâches. L’objectif est d’inciter les ménages à remplacer leur chaudière au fioul ou au gaz par des équipements moins polluants, notamment la pompe à chaleur, mais aussi la chaudière biomasse. Cet axe devrait ainsi permettre de réduire les factures énergétiques et, bien sûr, les émissions de CO2.
L’aide forfaitaire par geste de travaux est cumulable et ouverte aux travaux d’isolation. En effet, l’installation de certains équipements de chauffage, comme les PAC, n’est pas possible dans des logements mal isolés.
Ce dispositif sera cependant fermé aux ménages les plus aisés et aux passoires thermiques, c’est-à-dire aux logements classés F et G au DPE (diagnostic de performance énergétique).
Si ces différentes annonces ont été plutôt bien accueillies par les acteurs du bâtiment, ceux-ci ont cependant deux sources d’inquiétude : l’articulation de MaPrimeRénov’ avec les CEE (Certificats d’économie d’énergie) et la place du gaz « vert » dans la décarbonation du bâtiment.
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