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C'est partiParmi les annonces découlant du Plan de rénovation énergétique de l’habitat du gouvernement, on pouvait compter l’extension des tarifs sociaux de l’énergie. L’objectif était d’accorder cet hiver, l’aide des tarifs sociaux de l’énergie à quatre millions de bénéficiaires en situation de précarité énergétique. Pourtant, d’après l’Agence Reuters qui se base sur une source proche du dossier, cette promesse ne sera pas tenue cet hiver. Elle découlait de la loi Brottes votée au Printemps qui prévoyait l’élargissement des tarifs sociaux de 1,3 à 4 millions de foyers, soit à tous les ménages français touchés par la précarité énergétique.
Selon la source de l’Agence Reuters, cette loi était utopique. En effet, il fallait raisonnablement viser deux millions de bénéficiaires, au maximum. La loi prévoyait la transmission des données fiscales (seuil de pauvreté) aux énergéticiens, mais un décret datant du mois d’avril vient suspendre cette mesure. Selon le ministère de l’Ecologie et du Développement durable, il sera publié d’ici la fin du mois de novembre.
Une annonce qui n’est pas la bienvenue dans un contexte de pouvoir d’achat en berne et de hausse constante du prix des énergies. La facture énergétique des Français atteint son record en 2012 avec 3 200€ par ménage, contre 3 000€ l’année précédente. Parmi les hausses, on compte celle du fioul, mais aussi celle de l’électricité augmentant de 5% supplémentaires en 2013 et en 2014. Globalement en 2014, une augmentation de 10% du prix des énergies est à prévoir, tandis que les aides à la précarité énergétique ne seront pas réévaluées.
L’autorité indépendante que forme le médiateur de l’Energie demande une multiplication par 4 des aides aux ménages touchés par la précarité énergétique, afin d’atteindre un montant de 250€. Actuellement, les tarifs sociaux de l’énergie (électricité et gaz) sont financés grâce à la contribution au service public de l’électricité (CSPE) des consommateurs. Elle s’élève à 250 millions d’euros.