Depuis plusieurs années, les foyers français les plus modestes reçoivent un chèque énergie pour les aider à payer leurs factures d’énergie ou de combustible (gaz, électricité, fioul, pellets, etc.). Le chèque peut aussi être utilisé pour régler des travaux de rénovation énergétique (isolation, chauffage…) ou pour payer les charges d’énergie incluses dans votre redevance (foyer-logement, Ehpad, résidence autonomie, etc.) ou dans vos charges locatives si vous êtes hébergé en logement social.
En avril 2024, comme chaque année, des millions de ménages français ont reçu leur chèque énergie, une aide d’un montant de 48 à 277 euros. Problème : bon nombre d’entre eux n’ont pas reçu leur chèque énergie alors qu’ils y étaient éligibles ! Pourquoi ? Car pour déterminer l’éligibilité d’un foyer au chèque énergie et son montant, l’administration fiscale se base sur le revenu fiscal de référence et la composition du foyer. Comment ? Notamment en vérifiant les déclarations de taxe d’habitation sur les résidences principales. Or, celle-ci a été supprimée en 2023. Ce qui a rendu plus complexe l’identification des foyers éligibles. Sont notamment concernés les jeunes actifs, les ménages ayant connu une baisse de revenus entre 2021 et 2022 et les ménages ayant accueilli un nouvel enfant en 2022.
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Vous pensez faire partie des foyers lésés ? Pas de panique ! À partir du 4 juillet et jusqu’au 31 décembre, vous pourrez porter réclamation sur le site chequeenergie.gouv.fr. Rendez-vous sur ce site gouvernemental et renseignez votre numéro fiscal, votre pièce d’identité et votre facture d’énergie au nom du demandeur. Si vous êtes effectivement éligible (ce que vous pouvez vérifier grâce à un simulateur) et que votre réclamation est validée, le chèque vous sera envoyé sous un à deux mois.
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