Produire son électricité grâce au solaire permet de maîtriser sa facture et de diminuer son impact environnemental. Kit solaire, autoconsommation : on vous dit tout sur le fonctionnement et les avantages de cette électricité verte.
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Définition, types d’autoconsommation énergétique : on fait le point.
L’autoconsommation énergétique est une pratique consistant à s’équiper en appareils producteurs d’énergies vertes en vue de consommer sa propre production. Concrètement, vous installez sur votre maison (ou à proximité) un appareil capable de produire de l’électricité. Cette électricité est ensuite utilisée par vos appareils électroménagers.
Dans le cas de l’autoconsommation photovoltaïque, c’est l’énergie solaire, captée par des panneaux, qui est transformée en énergie électrique. Pour y parvenir, il faut pourvoir votre logement d’un kit solaire. Rentable à long terme, cette solution séduit de plus en plus de Français.
Particuliers, collectivités, entreprises : l’autoconsommation est possible pour tous. En revanche, les dispositions légales et les solutions ne sont pas identiques.
Lorsque l’on parle d’autoconsommation individuelle, il n’y a qu’un seul intervenant : le particulier qui produit et utilise directement sa propre électricité.
À l’inverse, l’autoconsommation collective met en lien plusieurs partenaires. En effet, elle consiste à échanger une électricité générée localement entre plusieurs producteurs et plusieurs consommateurs. Ceux-ci doivent :
L’autoconsommation collective ne nécessite aucune installation spécifique de la part des consommateurs. En revanche, dans la version individuelle, le particulier doit installer l’équipement de production et le système de mise à disposition en cas de vente de surplus.
Deux options s’offrent aux personnes qui souhaitent se lancer dans l’autoconsommation : l’utilisation immédiate ou le stockage de l’énergie.
Avec cette configuration, vous consommez immédiatement l’électricité produite par les panneaux solaires. Qui prend le relais quand la production est trop faible ? La nuit ou si l’ensoleillement est insuffisant, c’est le fournisseur d’électricité qui met à votre disposition l’énergie nécessaire.
Que se passe-t-il en cas de surproduction ou d’une consommation à la baisse ? Lors de l’installation, il est possible d’opter pour la revente du surplus. Vous signez alors un contrat d’obligation d’achat avec un distributeur d’énergie. Ce dernier a l’obligation légale de le racheter et cette option nécessite de raccorder le dispositif au réseau.
Une alternative pour optimiser le principe de l’autoconsommation est de pouvoir dissocier les moments de production et d’utilisation de l’énergie. Grâce au stockage sur batterie, vous vous affranchissez de cette simultanéité. En effet, l’énergie est produite à un instant T et le surplus est stocké. Vous pouvez alors l’utiliser plus tard, par exemple la nuit ou les jours pluvieux. Vous réduisez votre achat d’énergie auprès du fournisseur et maximisez l’emploi de l’électricité créée par les panneaux photovoltaïques.
Si l’installation de panneaux solaires et le principe de l’autoconsommation intéressent de plus en plus de Français, c’est que ce système présente de nombreux atouts. Ainsi, il permet de :
De plus, en optant pour l’autoconsommation photovoltaïque, vous pouvez bénéficier de nombreuses aides financières mises en place par l’État, comme :
Pour pouvoir profiter de cette énergie propre, il est indispensable de placer une installation solaire sur le toit de votre maison. Cela peut aussi être un bâtiment annexe comme un garage, un carport ou même la façade. Une solution pratique consiste à faire l’acquisition d’un kit solaire. Ce dernier comprend un panneau, un onduleur, les supports, le câblage et un disjoncteur. Pour sélectionner le modèle adéquat, quelques étapes simples sont à respecter.
Listez tous les équipements électriques et identifiez précisément les plus énergivores tels qu’un chauffe-eau ou un four. Déterminez ensuite leur fréquence d’utilisation.
À noter : pensez à inclure les appareils saisonniers comme la climatisation ou une piscine.
L’ensoleillement de la région où vous vivez est très important. Si vous habitez par exemple en Bretagne, où le nombre d’heures de soleil annuelles est plus faible, vous devrez opter pour les panneaux les plus performants.
Pour choisir un équipement de qualité, préférez ceux dont les garanties sont longues (20 ans). Les entreprises Sunpower, DualSun et Systovi proposent des panneaux très performants.
Le choix de l’onduleur est également primordial. C’est lui qui convertit le courant continu produit par les panneaux solaires en courant alternatif utilisable par les appareils électriques. Plusieurs marques sont disponibles, comme Enphase ou SolarEdge.
Exprimée en kilowatt-crête (kWc), la puissance des panneaux solaires détermine la production d’énergie et les besoins qu’ils peuvent couvrir dans votre foyer. Le tableau ci-dessous présente la puissance nécessaire selon l’utilisation.
| Puissance | Utilisation |
| Inférieure à 1,6 kWc | Assure la consommation de base : VMC, réfrigérateur, chauffe-eau thermodynamique |
| De 1,6 à 3 kWc |
Destiné à la consommation des appareils les plus énergivores : lave-linge, lave-vaisselle, chauffe-eau classique Vendre le surplus |
| Supérieure à 3 kWc |
Utile en cas de besoin spécifique : voiture électrique, piscine, climatisation Privilégiée par ceux qui envisagent la revente totale |
La puissance globale dépend à la fois de la puissance individuelle de chaque panneau, mais aussi de la surface de toiture disponible.
Cette dernière étape est cruciale, car elle conditionne le bon fonctionnement de votre dispositif. Faites appel à un professionnel certifié pour une installation conforme.
Il existe deux types de panneaux photovoltaïques : le panneau polycristallin et le panneau monocristallin. Alors que le premier est constitué de plusieurs cristaux de silicium, le deuxième est issu d’un seul cristal. Cette différence structurelle affecte le rendement des panneaux, rendant le panneau monocristallin plus performant que le polycristallin.
Notez aussi que la puissance d’un panneau varie de 250 Wc à 400 Wc et que la surface occupée est d’environ 1,7 m2. Selon la puissance nécessaire, la configuration ne sera pas la même. Ainsi, voilà deux exemples de configuration pour atteindre 3 kWc.
| Puissance unitaire du panneau | Nombre de panneaux | Surface occupée |
| 300 Wc | 10 | 17 m2 |
| 400 Wc | 8 | 13,6 m2 |
