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C'est partiUn coup pour rien… ou presque. Organisée à Bonn, en Allemagne, du 6 au 17 novembre dernier, la 23e conférence de l'ONU sur les changements climatiques (COP23) s’est clôturée en demi-teinte. Si aucune décision forte n’a été prise durant la quinzaine, les quelque 200 pays participants se sont toutefois entendus sur une année de dialogue avant un important bilan des émissions de gaz à effet de serre, fin 2018. Tout ce qu’il faut retenir du bilan mitigé de la COP23 et les petites avancées annoncées, avec L’énergie tout compris.
Toutes les conférences internationales sur le climat ne peuvent pas avoir la même importance historique que l’accord de Paris en 2015. Il n’empêche que cette COP23, organisée par les Îles Fidji mais délocalisée en Allemagne, à Bonn, générait beaucoup d’attentes. Pour, finalement, se terminer sur un bilan mitigé, pour ne pas dire décevant, marqué par quelques (petites) avancées.
Principal enseignement de ce sommet international : les près de 200 pays participants se sont entendus sur la poursuite d’un dialogue avec, en ligne de mire, un bilan collectif, à la fin de l’année 2018, sur les émissions de gaz à effet de serre. L’objectif est de convaincre tout le monde de poursuivre les efforts et la recherche de solutions pour mettre en place les décisions prises à Paris en 2015.
Bilan mitigé pour la COP23 car la quinzaine de Bonn aura toutefois permis de poser quelques bases de réflexions sur le but commun : maintenir la hausse de la température moyenne de la planète en dessous de 2 °C. Les différents délégataires du monde entier ont ainsi travaillé sur plusieurs points : comment réduire les gaz à effet de serre, estimer le montant de toutes les mesures, et les aides financières que les pays riches doivent apporter aux plus pauvres. Pour ce dernier point, l’accord de Paris annonçait une enveloppe de 100 milliards de dollars annuels.
Si les avancées de la COP23 sont limitées, c’est en partie lié au retrait des États-Unis de l’accord de Paris. Avec la prise de position de son président, Donald Trump, la première puissance mondiale a fragilisé les prises de décisions climatiques, aussi bien politiques qu’économiques. L’ancien président Obama s’était notamment engagé à verser 2 des 100 milliards de dollars à l’ONU. De plus, certains pays, encore hésitants, pourraient suivre les Américains et se retirer, eux aussi, de l’accord.
Mais, en dépit du bilan mitigé de la COP23, des décisions vont pourtant devoir être prises rapidement. D’ici 2020, tous les pays devront afficher clairement les actions concrètes qu’ils comptent enclencher. Un rapport de l’ONU de novembre 2017 annonçait que 2020 marquait « la dernière occasion » de prendre le bon cheminement pour l’avenir.
2018 s’annonce donc comme une année chargée pour tous les acteurs politiques et environnementaux mondiaux. Des décisions et des trajectoires fortes devront être prises et annoncées clairement lors de rendez-vous internationaux très attendus : un « sommet de l'action climatique mondiale » à San Francisco (États-Unis) en septembre suivi de la COP24, en décembre, à Katowice, en Pologne.
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