La chaudière gaz fait toujours partie des équipements de chauffage les plus répandus. Elle offre en effet un rendement de plus en plus intéressant au fil des innovations technologiques, pour un confort thermique des occupants du logement incontestable. Mais comment choisir entre les différents modèles présents sur le marché ? Quels sont les critères importants ? Faisons le point.
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La chaudière gaz offre de nombreux avantages. Voici les principaux.
La chaleur produite par la chaudière gaz se diffuse dans toutes les pièces du logement de manière homogène. Les membres du foyer bénéficient ainsi d’un excellent niveau de confort thermique, tout au long de la journée et de la nuit.
La chaudière gaz se raccorde directement au réseau de gaz naturel. Au contraire des chaudières bois par exemple, elle n’a donc pas besoin d’un espace de stockage. De même, ce type d’appareil est souvent peu encombrant, et ne nécessite pas d’importants travaux pour son installation.
L’entretien de la chaudière gaz se limite à une intervention par an, permettant de vérifier le bon fonctionnement de l’appareil, de remplacer les pièces usées (le brûleur par exemple) et de ramoner le conduit d’évacuation des fumées. Le tout, en amont de la saison de chauffe. Cet équipement est donc peu onéreux en matière d’entretien.
La chaudière gaz peut utiliser du gaz naturel et du propane. Elle est donc l’alliée des foyers à la recherche d’un appareil flexible.
Les chaudières gaz font partie des appareils qui présentent les niveaux de rendement les plus intéressants. Certains modèles peuvent ainsi atteindre un rendement de plus de 100 %, ce qui signifie qu’ils produisent plus d’énergie qu’ils n’en utilisent !
Si la chaudière gaz ne permet plus de bénéficier de l’aide MaPrimeRénov’, il est toujours possible d’obtenir, pour son installation, un éco-prêt à taux zéro, et de bénéficier de la TVA à taux réduit à 5,5 %.
Avant de choisir une chaudière gaz, il est capital de faire le point sur vos besoins. En effet, il existe une large gamme de chaudières gaz, dont les prix peuvent varier de 1 000 à 10 000 euros, installation comprise, et toutes ne correspondent pas forcément à tous les foyers.
En premier lieu, vous devrez connaître la puissance (en kW) de votre future chaudière gaz à condensation. Pour cela, le recours à un professionnel qualifié est indispensable. Il vous aidera à éviter de choisir un appareil surdimensionné, trop cher pour l’usage que vous en ferez et qui s’usera plus vite que prévu, et un équipement sous-dimensionné, dont les consommations seront trop importantes.
Avec votre installateur, faites le point sur les critères suivants, qui vous aideront à bien choisir votre chaudière gaz :
Reste, enfin, la question du type de chaudière gaz. Il existe en effet différentes « familles » d’appareils, aux avantages spécifiques.
La chaudière à gaz classique correspond aux modèles installés traditionnellement dans les appartements et dans les maisons. Elle fonctionne à haute température, de l’ordre de 60 à 80 °C. Cependant, elle n’est aujourd’hui plus recommandée dans le cas d’une rénovation, malgré sa capacité à chauffer rapidement un logement, en raison de ses consommations énergétiques trop élevées – illustrées par un rendement qui peine à atteindre les 80 %.
Côté prix, il faut compter entre 500 et 2 500 euros pour un tel appareil. Son tarif, relativement doux, reste donc l’un de ses seuls avantages.
Comme son nom l’indique, la chaudière gaz à basse température chauffe moins l’eau du circuit qu’une chaudière classique, se limitant à 50 °C. Conséquence ? Elle consomme moins de gaz naturel, avec une baisse pouvant atteindre 30 % par rapport à un modèle vieux de 25 ans ou plus, sans sacrifier pour autant le confort thermique des occupants du logement. Autre avantage : son rendement, compris entre 90 et 95 %, pour un prix qui reste abordable (entre 1 500 et 5 000 euros).
Dois-je changer mes radiateurs en même temps que ma chaudière ? Une chaudière gaz basse température fonctionne de manière optimale avec des émetteurs à chaleur douce. Pour profiter pleinement des économies que vous allez pouvoir réaliser, et d’un confort thermique permanent, il est donc préférable d’investir dans des radiateurs adaptés ou dans un plancher chauffant. Vous pouvez aussi opter pour des radiateurs larges, comme les vieux radiateurs en fonte : leur surface étant importante, ils permettront à la chaleur de se diffuser correctement. Attention, notez tout de même que cette solution ne sera pas totalement optimale. Cependant, si vos radiateurs sont trop petits, vous devrez les changer afin que le rendement de votre chaudière gaz basse température soit satisfaisant.
Moins polluante, plus performante, la chaudière à condensation a les faveurs de nombreux foyers qui se lancent dans une opération de rénovation énergétique. Et pour cause : elle offre un rendement pouvant atteindre 95 %, voire, pour les modèles considérés comme à haute performance énergétique, les 120 %. Pour cela, la chaudière gaz à condensation va réutiliser la chaleur issue des fumées créées par la combustion du gaz naturel, et la réintroduire dans le circuit de chauffage. Elle consomme donc, à niveau de confort thermique équivalent, moins de combustible.
Niveau tarif, la chaudière à condensation est plus onéreuse que les précédentes. Il faut en effet prévoir un coût compris entre 3 500 et 7 000 euros, installation comprise.
La chaudière gaz pulsatoire est une chaudière qui ne possède pas de brûleur. En effet, pour produire de la chaleur, la combustion se fait grâce à une bougie d’allumage, avec une chambre de combustion hébergeant de multiples micro-combustions.
De fait, elle présente de nombreux avantages :
Attention cependant, ce type de chaudière gaz est assez cher, puisqu’il dépasse les 5 000 euros, hors installation.
La chaudière gaz à micro-cogénération est une chaudière capable de produire grâce au gaz naturel, en plus de la chaleur… de l’électricité. Cette dernière peut ensuite être autoconsommée, ou injectée sur le réseau électrique, via un contrat de revente.
La chaudière gaz à micro-cogénération offre un très bon rendement, de l’ordre de 105 % à 110 %. Elle consomme peu, grâce à l’utilisation de technologies modernes, et peut vous rapporter de l’argent si vous revendez l’électricité produite. Il faut cependant accepter un petit investissement de départ, compris en général entre 12 000 et 20 000 euros.
