Lors de son installation, le poêle à granulés est généralement raccordé à un conduit de cheminée déjà existant. Tout système de chauffage produisant de la fumée doit en effet pouvoir l’évacuer grâce à un système dédié. Toutefois, la présence d’un conduit de cheminée n’est pas systématique lors de la pose d’un poêle à pellets. Quels sont les autres moyens qui permettent à l’appareil d’évacuer sa fumée de combustion ?
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De nombreuses habitations ne sont pas équipées de conduits de cheminée . Il s’agit notamment des logements construits avant le 1er septembre 2006, date d’entrée en vigueur de l’arrêté du 31 octobre 2005. Celui-ci rend obligatoire la construction d’un conduit d’évacuation des fumées dans les constructions neuves.
Pour ces logements sans conduits, l’installation d’un poêle à granulés reste encore possible. Il suffit de mettre en place l’une des évacuations suivantes.
La sortie du conduit d’évacuation se réalise traditionnellement par la toiture. Plusieurs conditions sont imposées par la réglementation française :
● l’orifice du conduit doit s’élever d’au moins 40 cm au-dessus du faîtage ;
● il doit se trouver à 8 m de toute autre construction ;
● le conduit de fumée doit dépasser la toiture d’au moins 1,20 m.
Cette configuration nécessite des travaux plus ou moins importants selon les caractéristiques du logement. En effet, le conduit doit traverser les planchers, les murs et la toiture qui s’interposent avec le poêle à pellets. Parfois, cette solution s’avère tout simplement impossible à mettre en place : l’agencement des pièces ou les matériaux de construction ne le permettent pas.
La sortie en façade consiste à faire aboutir l’extrémité du conduit d’évacuation vers une des façades du logement. Moins coûteuse et plus simple à mettre en place, cette solution peut présenter un inconvénient d’ordre esthétique. En effet, l’évacuation des fumées peut, à terme, tacher les murs extérieurs. Dans un immeuble, cette sortie peut également gêner les voisins des étages supérieurs.
Les poêles à pellets qui disposent d’un circuit de combustion étanche peuvent être installés « en ventouse ». Le poêle est raccordé à un tuyau concentrique, chargé d’évacuer les fumées et d’acheminer l’air. Selon l’installation, le conduit peut prendre la direction de la toiture ou d’une façade.
Le montage en ventouse est recommandé dans les bâtiments neufs, en raison de sa bonne étanchéité. La consommation énergétique du poêle à granulés est ainsi réduite d’environ 5%.
Le prix d’un poêle à pellets varie selon la marque et le modèle de l’appareil. En règle générale, le coût de ce système de chauffage est compris entre 1 500 et 7 000 €. Par ailleurs, il faut inclure le prix d’installation de l’équipement, qui dépend de l’étendue des travaux à réaliser. Si la maison ne comporte pas de conduit pour évacuer la fumée, le coût d’installation peut grimper à 3 000 €.
L’achat et l’installation d’un poêle à pellets représentent un investissement important. Toutefois, l’État encourage la mise en place d’équipements favorables à la transition écologique. Cela se traduit par la possibilité d’accéder à plusieurs aides financières, dont :
● MaPrimeRénov' ;
● l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) ;
● le taux de TVA réduit à 5,5 % ;
● la prime énergie TotalEnergies ;
● les aides des collectivités locales.
L’installation d’un poêle à granulés doit obligatoirement se dérouler sous l’œil avisé d’un artisan certifié RGE (Reconnu garant de l’environnement). D’une part, cela vous offre une garantie quant au bon fonctionnement du poêle à pellets. D’autre part, il s’agit d’une condition pour pouvoir accéder aux aides financières de l’État.
