Quel entretien pour une chaudière gaz basse température ?
L’entretien de votre chaudière gaz basse température s’avère incontournable pour optimiser sa performance et sa longévité. Obligations, période, bonnes pratiques : tour d’horizon complet.
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Même si une chaudière à gaz basse température demande peu d’entretien, certaines étapes restent obligatoires. Faisons le point.
Un entretien doit être réalisé au moins une fois par an. Il consiste à :
Votre chaudière peut ainsi fonctionner parfaitement et sa pérennité est assurée. L’entretien est réalisé par un professionnel qui possède le matériel adéquat. Il va également évaluer la pollution émise par la chaudière grâce à un analyseur de combustion. Il faut généralement compter de 100 à 150 € pour cette opération.
Comme pour toutes les chaudières, la loi exige le ramonage du conduit d’évacuation des fumées. Une fois par an, un professionnel RGE vient retirer la suie qui s’est déposée dans le conduit. Cette opération :
La prestation est facturée entre 40 et 70 € et peut faire l’objet d’un contrat annuel où le prestataire combine entretien et ramonage.
Tous les deux ans, votre chaudière gaz basse température doit impérativement être contrôlée par un professionnel qualifié. Celui-ci s’assure alors du bon rendement de l’appareil de chauffage et contrôle également l’état général des circuits. Attention cependant : veillez à bien vous référer à votre assurance et aux exigences de votre commune ou région. En effet, certaines règles spécifiques sont parfois appliquées.
À la suite de son passage, le professionnel doit vous remettre une attestation d’entretien et de ramonage. Ce document est valable deux ans.
Bon à savoir : vous devez réaliser un entretien et un ramonage par année civile. En revanche, vous n’êtes pas obligé de respecter un intervalle de 12 mois depuis la date du dernier entretien.
Théoriquement, l’entretien de votre chaudière gaz basse température peut être réalisé n’importe quand. Pourtant, certains moments de l’année offrent des conditions optimales.
Le printemps et l’été sont les périodes à favoriser. Votre chaudière a fonctionné pendant toute la saison froide, c’est le meilleur moment pour la contrôler, la nettoyer et la tester. Moins sollicité pour les pannes ou les urgences, votre artisan est plus disponible. Enfin, l’arrêt technique de votre chaudière n’engendre pas d’inconfort thermique.
L’hiver est la saison à éviter. Entre indisponibilité des spécialistes et besoin ininterrompu de chauffage, l’hiver n’est pas la saison idéale pour réaliser l’entretien de votre équipement. Si vous n’avez pas pu le faire aux beaux jours, prévoyez-le plutôt en automne : vous aurez plus de chance d’obtenir un rendez-vous.
La réglementation est claire sur ce point : c’est impossible. Le décret no 2009-649 du 9 juin 2009 et l’arrêté du 15 septembre 2009 énoncent très clairement que l’entretien doit être effectué par un professionnel qualifié. Les chaudières gaz basse température font partie des équipements concernés par ce décret. En effet, l’obligation concerne toutes les chaudières dont la puissance est comprise entre 4 et 400 kW. La loi stipule aussi que le professionnel doit établir et vous remettre une attestation dans les 15 jours suivant sa visite.
Le meilleur moyen de faire fonctionner sa chaudière gaz basse température de manière optimale est d’adopter les bons gestes et la bonne température. L’Ademe préconise des pièces à vivre à 19 °C et une chambre à coucher à 17 °C. Pour rappel, un degré de plus, c’est 7 % de dépenses énergétiques supplémentaires. Complétez votre système avec une régulation par sonde pour toujours être à la bonne température.
Si vous vous absentez plus de deux jours, mettez votre chaudière en mode hors gel. Ainsi, elle fonctionne au ralenti pour moins consommer tout en préservant les équipements.
Enfin, n’oubliez pas l’entretien de vos émetteurs et de votre réseau de chauffage central. Pour optimiser les transferts thermiques, purgez le circuit et vidangez les canalisations tous les 5 ans. Il est possible d’ajouter des inhibiteurs de corrosion pour protéger l’installation et conserver de bons rendements.