Tout savoir sur l’installation d’une VMC

Quel prérequis pour installer une VMC chez soi ?

L’installation d’une VMC chez soi nécessite quelques prérequis, à commencer par le fait de posséder tout le matériel nécessaire : au moins un groupe d’extraction et des bouches d’extraction, des manchettes ainsi qu’une gaine et des colliers de serrage. À noter, il faut également prévoir une gaine dite isolée si une part du cheminement s’effectue dans une zone non chauffée du logement, tels que le grenier ou les combles, afin de réduire tout risque de vapeur d’eau au sein de la gaine.

Le deuxième impératif, pour installer une VMC chez soi, est de disposer d’assez d’espace pour poser les bouches d’aération. Pour cette raison, il est vivement conseillé de choisir, en amont de l’installation, les pièces qui ont besoin d’être ventilées, comme la salle de bain ou la cuisine, davantage concernées par un taux d’humidité important. Enfin, prévoyez assez de temps pour installer votre VMC, c’est-à-dire 3 à 4 heures en moyenne.

Comment installer une VMC ?

Lorsque les prérequis sont vérifiés, la méthode d’installation d’une VMC dépend du type de ventilation : une VMC simple flux ou double flux.

La pose d’une VMC simple flux

L’installation d’une VMC simple flux s’effectue en plusieurs étapes :

1. Fixer les manchettes et les gaines, en commençant par le tracé des contours à découper, là où les bouches d’extraction vont venir s’insérer. Il faut ensuite percer le mur (ou le plafond) et acheminer les gaines à travers les perçages, pour enfin connecter et mettre en place les manchettes.
2. Poser le groupe d’extraction, en prenant soin de le raccorder correctement à l’électricité. Lors de cette étape, pensez à couper le disjoncteur pour optimiser votre sécurité.
3. Installer les bouches d’extraction, à l’aide d’une pile ou d’un câblage électrique.
4. Tester la VMC, en rétablissant le courant.

La pose d’une VMC double flux

La pose d’une VMC double flux comprend des phases similaires à l’installation de son homologue à simple flux, mais elle diffère sur certains points. Voici les principales étapes à suivre :

1. Percer la zone de fixation des bouches d’extraction et d’insufflation, au moyen d’une scie :
2. Installer ces bouches d’extraction et d’insufflation, avant de les raccorder aux gaines isolées via un collier de serrage ;
3. Relier les gaines au répartiteur ainsi qu’à l’échangeur, et utiliser des colliers de serrage pour bien les fixer ;
4. Installer la sortie de toit d’air vicié, et poser l’entrée de l’air neuf au niveau d’un mur ;
5. Procéder aux branchements électriques et à la pose de disjoncteur ;
6. Tester la VMC.

À qui faire appel pour installer une VMC ?

Il est possible d’installer vous-même votre VMC si vous avez des connaissances dans le domaine de l’électricité (ainsi que sur les normes en vigueur) et si vous êtes quelque peu bricoleur (pour percer, perforer, découper, etc.), mais il est vivement conseillé de faire appel à un professionnel qualifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). En effet, une pose effectuée par un spécialiste vous permet de bénéficier d’aides financières -MaPrimeRénov’, prêt à taux zéro, etc.- pour réduire le coût de l’installation de votre dispositif. De plus, une installation professionnelle est gage de qualité, de fiabilité et de VMC durable. Une fixation mal réalisée risque en effet d’engendrer des performances moins optimales et une dégradation du système plus rapide.

Quel prix pour l’installation d’une VMC ?

Le coût de l’installation d’une VMC varie notamment selon le type de ventilation :

● comptez entre 300 et 900 € pour une VMC simple flux (prix doublé dans le cas d’une rénovation), auxquels il faut ajouter entre 45 et 60 € par heure pour la main d’œuvre d’installation ;

● comptez entre 3500 et 5500 € pour une VMC double flux, avec un coût d’installation plus élevé, car les travaux sont plus importants. N’hésitez pas à solliciter les aides financières pour diminuer le coût de la facture. Avec MaPrimeRénov’, par exemple, les ménages aux revenus très modestes peuvent bénéficier d’un financement allant jusqu’à 2500 €, à condition que l’installation soit effectuée par un professionnel certifié RGE.