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C'est partiFin décembre 2017, les ministres de l’Environnement et de l'Énergie des pays membres de l’Union européenne (UE), réunis à Bruxelles, se sont fixé un objectif de 27 % d’énergies renouvelables en 2030. Une ambition nettement insuffisante pour le Parlement européen avec qui des négociations vont être entamées en ce début d’année 2018. De son côté, la France affiche un retard conséquent sur ces objectifs. Le point sur l’objectif 2030 de l’UE en matière d’énergies renouvelables, avec L’énergie tout compris.
Un désaccord avant des discussions. À l’automne 2017, le Parlement européen s’était prononcé en faveur d’un objectif de 35 % d’énergies renouvelables d’ici 12 ans. Le 18 décembre dernier, à Bruxelles, les ministres de l’Environnement et de l'Énergie de l’UE se sont montrés moins ambitieux : sur la même période, ils se sont entendus sur un objectif de 27 % d’énergies renouvelables en 2030. C’est sur cet écart conséquent que des discussions entre le Parlement et la Commission européenne vont s’ouvrir au printemps prochain.
Chacun des 28 pays membres devra présenter un plan d’action pour la période 2021-2030 – avec ses ambitions et les mesures qui seront mises en place – d’ici 2020. Pour respecter au mieux leur objectif 2030, les ministres de l’Union européenne se sont fixé trois étapes intermédiaires, avec des résultats à atteindre d’ici là :
Enfin, les ministres de l’Environnement européens se sont également mis d’accord pour que, toujours à l’horizon 2030, 14 % du carburant utilisé pour les transports en commun provienne d’énergies renouvelables.
Avant les 27 % d’énergies renouvelables en 2030, l’UE s’est fixé un premier objectif : 20 % en 2020. Une date charnière qui marque également le départ des efforts planifiés à fournir dans la décennie suivante.
D’après les chiffres d’Eurostat – direction chargée des informations statistiques au sein de la Commission européenne – certains pays membres de l’UE ont d’ores et déjà atteint voire dépassé leurs objectifs 2020. C’est le cas de la Croatie, la Suède, la Hongrie, ou encore la Roumanie.
À l’inverse, la France affiche l’un des retards les plus importants, tout comme les Pays-Bas, le Royaume-Uni et l’Irlande. À tel point que les ambitions de l’Hexagone pour 2020 paraissent difficiles à réaliser. La faute notamment à la part très importante du nucléaire dans la production d’électricité. Mais l’objectif de 27 % pourrait permettre aux Français de compenser leur retard sur le long terme. Cela peut passer, par exemple, par un positionnement plus important sur des technologies en plein essor, comme l’éolien en mer.
Pour aller plus loin :