Les types de VMC et leur consommation énergétique

VMC simple flux la moins chère du marché

Il existe 3 catégories de ventilation mécanique contrôlée (VMC) simple flux avec des consommations différentes : 

  • la VMC autoréglable : 100 kWh/an 
  • la VMC hygroréglable : 180 kWh/an 
  • et une VMC hygro basse consommation : 80 kWh/an 

La VMC simple flux autoréglable s’apparente au système de ventilation classique. Elle est facile à installer, l’installation laisse entrer l’air frais extérieur en continu au sein de votre logement. L’air neuf traverse d’abord les chambres et les pièces de séjour ensuite comme le salon et la salle à manger, avant d’être évacué des pièces de service par un groupe d’extraction doté d’un ventilateur. 

La VMC autoréglable permet également d'avoir un débit d’air constant, quelles que soient les conditions météorologiques extérieure (vent, pluie, neige...) et intérieures (humidité, nombre de personnes dans le logement, etc.). Il s’agit du système de ventilation mécanique contrôlé le moins cher du marché.

VMC double flux pour diminuer vos pertes énergétiques 

Une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) double flux aspire l’air vicié de la maison depuis les pièces humides (salle de bain et cuisine), alors que des ouvertures au niveau des fenêtres laissent entrer l’air extérieur. 

La VMC double flux possède une fonction de plus. Le système est doté d’un échangeur thermique qui chauffe l’air neuf en provenance de l’extérieur, évitant ainsi les déperditions thermiques. 

Pour bien fonctionner, une VMC double flux doit être installée dans de bonnes conditions. En effet, une mauvaise installation peut engendrer des nuisances sonores, par exemple au niveau des gaines. La VMC double flux demande également un minimum d’entretien. 

Toutefois, grâce à son échangeur de chaleur, la VMC double flux thermodynamique diminue les pertes énergétiques. Celles qui sont liées au renouvellement de l’air représentent 20 % des dépenses énergétiques de l'ensemble du logement. 

Consommation énergétique de la VMC double flux : 

  • En courant continu, elle consomme plus ou moins 184 kWh/an.
  • Elle peut aller jusqu'à 596 kWh/an en courant alternatif.  

VMC Hygroréglable s'adapte à chaque pièce 

La VMC simple flux hygroréglable possède des capteurs, pour que le débit d’air puisse s’adapter automatiquement en fonction de l’humidité relative intérieure. Le système garantit ainsi une évacuation rapide de l’air humide. Ce dernier provient en grande partie de la salle de bain, de la cuisine, des toilettes et des pièces les plus occupées. Cette VMC adapte la ventilation selon les besoins du logement et limite donc les consommations d’énergie. 

Elle a aussi un autre intérêt puisque de la VMC simple flux hygroréglable n’abaisse pas la température ambiante, elle s’adapte aux conditions de la pièce. Cela vous épargne une consommation excessive de chauffage. 

On distingue deux types de VMC hygroréglable : 

  • la VMC simple flux hygroréglable de type A, dont seules les bouches d’extraction sont hygroréglables ; 
  • la VMC simple flux hygroréglable de type B, dotée d’entrées d’air et de bouches d’extractions hygroréglables. 

 

Comment limiter sa consommation de chauffage liée à sa VMC ? 

Bien choisir le type de sa VMC en fonction de son logement  

Que ce soit VMC double, VMC simple ou VMC hygroréglable, il est important de choisir stratégiquement son système de ventilation mécanique contrôlée car cela peut engendrer une diminution appréciable des dépenses énergétiques. Il est donc important de prendre en considération plusieurs éléments : 

Premièrement, la typologie de la VMC : Les différents modèles de VMC présentent des écarts de consommation électrique significatifs. Certains modèles sont conçus pour limiter le gaspillage en ajustant leur fonctionnement en fonction des besoins. Par exemple, l'adoption d'un système double flux peut générer des économies substantielles de chauffage. Il est impératif de prendre en considération les spécificités de votre logement (surface, état neuf ou rénové, qualité de l'isolation...) ainsi que le niveau de confort recherché. 

Deuxièmement, chaque VMC doit désormais être pourvue d'une étiquette énergie. Cette mesure vise à fournir aux consommateurs des informations claires sur l'efficacité énergétique des équipements électroménagers. 

Opter pour une VMC performante et avec une étiquette énergétique basse  

L'étiquette énergie d'une VMC doit comporter plusieurs éléments : 

  • Le modèle ;
  • Le nom du fabricant ;
  • La classification énergétique, exprimée sur une échelle de D à A, avec des mentions supplémentaires telles que A+, A++ et A+++. Les appareils les plus performants sont catégorisés en classe A+++, tandis que les plus énergivores se situent en classe D. Il est à noter que les VMC ne sont pas soumises à la mise à jour des étiquettes énergétiques de mars 2021 ;
  • Le niveau sonore émis par le caisson en décibels (dB) ;
  • Le débit maximal ;
  • Le type de système (simple flux ou double flux). 

Troisièmement, la certification NF VMC : Cette accréditation, octroyée par un organisme tiers indépendant à la suite de contrôles rigoureux, permet d'identifier les équipements de ventilation de haute qualité, fiables et performants. Contrairement à l'étiquetage énergétique, la certification NF n'est pas obligatoire. 

Enfin, le couplage de la VMC avec un minuteur ou un programmateur peut s'avérer particulièrement avantageux si votre VMC ne régule pas automatiquement son débit. Cette option permet d'ajuster le fonctionnement de la ventilation en fonction de votre présence dans le logement et de vos habitudes quotidiennes (par exemple, activités en cuisine, utilisation de la salle de bain, etc.). 

Entretenir régulièrement sa VMC 

  • Un nettoyage régulier 

L’entretien d’une VMC passe inévitablement par le nettoyage de l’équipement. Par mesure de sécurité, coupez d’abord le courant avant de nettoyer votre VMC. Démontez ensuite les bouches d’aération, qui sont les éléments les plus sollicités et donc les plus sales. Retirez toute la poussière avec un aspirateur ou un torchon microfibre et faites-les tremper dans de l’eau chaude et du dégraissant. Nettoyez ensuite le ventilateur et les filtres. Ne pas oublier le nettoyage en dépoussiérant l’intérieur des tuyaux. 

Si les bouches d’aération sont hygroréglables, ne les mouillez pas. Passez plutôt un chiffon humide pour les nettoyer délicatement.

  • Contrôlez votre équipement 

Certains éléments d’une VMC doivent parfois être remplacés. C’est par exemple le cas des filtres, qui doivent être changés lorsqu’ils sont suffisamment abîmés. Les piles, elles, sont à remplacer tous les 2 ans environ. Lors de l’entretien de votre VMC, veillez à vérifier le bon alignement du caisson qui contient la roue du ventilateur ainsi que la tension de la courroie. 

  • Confier sa VMC à un professionnel 

Il est également recommandé tous les 3 ans environ, de faire appel à un professionnel pour l’entretien de la VMC. Pour un peu plus de 100 €, il procédera au nettoyage de l’équipement, au maintien des gaines et du caisson central et à la vérification des entrées d’air. 

Comment financer votre VMC ? 

Le coût à prévoir pour une VMC performante 

Les tarifs d’une VMC dépendent avant tout du type d’appareil installé dans le logement. Ainsi, il convient de prévoir : 

  • environ 700 euros, pose comprise, pour une VMC simple flux autoréglable ;
  • environ 1150 euros, pose comprise, pour une VMC simple flux hygroréglable ;
  • environ 7500 euros, pose comprise, pour une VMC double flux. 

Les écarts varient donc de 1 à 10 en fonction de la gestion des flux par la VMC. Heureusement, certaines aides peuvent compenser cette différence importante entre les modèles. 

Les aides financières pour l’achat d’une VMC  

  • La TVA à taux réduit : Dans les résidences principales et secondaires datant d’au moins deux ans, vous pouvez prétendre à une TVA de 10 % pour l’installation d’une VMC. Elle « descendra » même à 5,5 % si cette opération fait partie d’un bouquet de travaux éligibles à la TVA écologique ! La seule condition pour bénéficier d’une TVA à taux réduit ? Faire intervenir un professionnel certifié pour l’installation de votre VMC. 

  • MaPrimeRénov’ : L’éligibilité à la prime et le montant de l’aide dépendent du niveau des revenus du ménage. Avec MaPrimeRénov’, le gouvernement a souhaité aider les ménages qui se trouvaient le plus dans le besoin, afin de soutenir leur pouvoir d’achat en les incitant à entreprendre des travaux de rénovation énergétique. 
  • Éco-prêt à taux zéro (Éco PTZ) : L'éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) est une aide financière qui concerne tous les types de VMC… mais pas tous les logements. 
  • Chèque énergie : Son montant est de 48 à 277 euros. Il dépend de votre niveau de revenus et de la composition de votre foyer. Par exemple, une personne seule peut recevoir jusqu’à 194 euros, un couple, jusqu’à 240 euros et un foyer de trois personnes, jusqu’à 277 euros. 

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