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C'est partiSi les pompes à chaleur air-eau ont le vent en poupe, l’installation de pompes à chaleur géothermiques reste encore limitée. Une tendance que le Gouvernement entend inverser au recours d’une aide rehaussée.
Le Gouvernement vient de l’annoncer : dès mars 2023, l’aide accordée pour le remplacement d’une vieille chaudière thermique sera être portée à 5 000 € pour tous les ménages, sans conditions de revenus. Objectif de la manœuvre : booster l’installation de pompes à chaleur géothermiques. Jusqu’à présent, cette aide oscillait entre 2 500 €, pour les ménages aux revenus intermédiaires et supérieurs, et 4 000 €, pour les ménages les plus modestes.
Le ministère de la Transition énergétique estime que, si l’on cumule cette aide aux autres dispositifs disponibles (CEE, coup de pouce, etc.), l’État pourra prendre en charge jusqu’à 90 % du coût d’installation d’une pompe à chaleur géothermique.
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Pourquoi booster l’installation des pompes à chaleur géothermiques ? Car jusqu’à présent, ce système de chauffage et de production d’eau chaude est assez peu répandu en France. Aujourd’hui, seuls 3 000 à 3 500 équipements de ce type sont installés, chaque année, depuis 2016. En 2021, ce chiffre était de 3 220 unités : 80 % dans l’habitat existant et 20 % dans l’habitat neuf. Un chiffre marginal au regard des 253 000 pompes à chaleur air-eau individuelles installées la même année.
L’objectif du Gouvernement est de doubler l’installation des PAC géothermiques chez les particuliers d’ici 2025 (et d’augmenter de 40 % le nombre de projets de géothermie profonde d’ici 2030, destinés à alimenter les réseaux de chaleur reliés aux immeubles d’habitation ou de bureaux).
Car si le coût d’installation de ce type de PAC est plus élevé que celui des PAC air-eau – 18 000 € en moyenne selon les données des pouvoirs publics – cet équipement permet également de réaliser des économies substantielles. Par an, au prix actuel des énergies, les économies s’élèvent en moyenne à 800 € par rapport à un chauffage au fioul et presque 500 € en remplacement d’un chauffage gaz.
De plus, ces équipements ont une durée de vie de plusieurs dizaines d’années et font appel à des énergies renouvelables. Ils font donc partie de la solution pour sortir de la dépendance aux énergies fossiles. Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, il s’agit d’« une option assez adaptée, notamment dans les zones rurales ».
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Comment fonctionne une PAC géothermique ? Il s’agit d’un système qui va capter les calories présentes dans le sol, provenant du soleil et des eaux de pluie, grâce à des capteurs dans lesquels circule un fluide caloporteur.
L’énergie récupérée est réinjectée dans la maison et produit ainsi chaleur et eau chaude. Elle peut également refroidir la maison en été. Des travaux de forage sont à prévoir pour installer les capteurs, ce qui explique le coût élevé du système, relativement complexe.
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