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C'est partiAu cours de ces dernières années et décennies, le gaz naturel a su prendre une place de plus en plus importante dans le mix énergétique mondial et s’inscrit comme une énergie fossile sur laquelle les populations pourront encore compter. Mais pour combien de temps ? Le gaz est-il compatible avec des énergies renouvelables en plein de développement ? Les réponses de L’énergie tout compris.
Aujourd’hui à environ 20 %, la part du gaz naturel dans le mix énergétique mondial devrait aller en grandissant dans l’avenir. Il faut dire que cette énergie fossile à un argument de poids : ses ressources naturelles.
Selon des projections de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la consommation de gaz dans le monde pourrait augmenter de 50 % à l’horizon 2035. De quoi rattraper, voire peut-être même dépasser le pétrole – pourtant longtemps à l’abri de toute concurrence, notamment grâce aux transports - au sein du mix énergétique mondial. En effet, les réserves actuelles de gaz permettraient de consommer cette énergie pendant 20 ans de plus que le pétrole : 60 ans contre 42 ans.
Les estimations font même état d’un temps d’utilisation de 140 ans, en prenant en compte les réserves de gaz non conventionnel, c’est-à-dire renfermé dans une roche telle que le schiste, la houille ou le sable compact, par exemple. Les ressources de gaz non conventionnel sont annoncées comme étant au moins égales à celles du gaz naturel.
Cependant, et cela a fait grand bruit ses dernières années, son forage par hydrofracturation est largement remis en cause : il présente des risques pour la santé (pollution de nappe phréatique) et pour l’environnement.
Le remplacement du charbon par le gaz naturel comme énergie au sein de la génération électrique entraîne avec lui des conséquences écologiques rassurantes, à commencer par la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Pour la même quantité d’énergie produite, le gaz émet deux fois moins de dioxyde de carbone que le charbon. De quoi encourager ce changement entre une énergie du passé et une d’avenir.
En accord avec les différents accords internationaux en faveur de l’environnement (accord de Paris, par exemple), le monde va tendre de plus en plus vers les énergies renouvelables. Mais leur développement et leur émergence sont encore coûteux et peuvent prendre du temps. Le gaz naturel se positionne donc comme une énergie d’avenir proche indispensable. Sur le plus long terme, il peut aussi s’avérer être complémentaire de ces énergies renouvelables.
Le gaz lui-même est concerné par ces évolutions plus vertes. On peut par exemple citer le développement du biométhane, qui a les mêmes propriétés que le gaz naturel, en étant issu de la fermentation de déchets ménagers ou agricoles.
Le gaz naturel liquéfié (GNL) symbolise lui aussi l’avenir du gaz dans le mix énergétique mondial. Le GNL connaît une croissance de 4 % par an, contre 2 % pour le gaz ordinaire et entre 0,5 et 1 % pour le pétrole. Un rythme qui devrait durer, selon les projections, jusqu’en 2030. Son développement permet à des pays autrefois importateurs de changer la donne en exploitant eux-mêmes le GNL.
Cette énergie présente aussi de gros avantages en matière de transports, de coûts et peut apaiser des tensions géopolitiques liées au passage d’un gazoduc sur un ou plusieurs territoires.
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