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C'est partiÀ l’heure où la France affirme son engagement dans la transition énergétique, il est important de comprendre la notion de mix énergétique, qui devrait évoluer au cours des prochaines années. Que recouvre cette notion ? Quel est le mix énergétique en France ? À quoi s’attendre pour les prochaines années ?
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Comprendre le mix énergétique
Le mix énergétique, aussi appelé bouquet énergétique, désigne la répartition entre les différentes sources d’énergies primaires utilisées pour la consommation énergétique d’une zone géographique (un pays, une région ou encore le monde, pour une analyse globale).
L’énergie primaire est utilisée à différentes fins qui sont la production de chaleur (chauffage), de froid, de carburant ou encore d’électricité.
La proportion des différentes énergies dans le mix énergétique dépend de plusieurs facteurs qui sont notamment :
À noter que la notion de mix énergétique ne doit pas être confondue avec la consommation finale d’énergie et avec le mix électrique. Ils définissent d’une part, la consommation effective d’énergie et d’autre part, la part du thermique, du nucléaire ou encore de l’hydraulique dans la production d’électricité.
Le mix énergétique en France
Chaque pays présente un mix énergétique différent, même si globalement, celui-ci est dominé par les énergies fossiles. Ce dernier représente 80 % dans le bouquet énergétique mondial.
La France, comme de nombreux pays à travers le monde, est engagée dans un processus de transition énergétique qui devrait entraîner une profonde modification de son mix énergétique.
Les énergies renouvelables sont destinées à prendre une place beaucoup plus importante à l’avenir. La France ambitionne en effet de porter à 32 % la part des énergies renouvelables dans sa consommation énergétique globale d’ici 2030.
Avant cette échéance, la France s’est fixée un objectif volontariste, qui est la production d’énergies renouvelables à hauteur de 23 % de sa consommation finale brute d’énergie d’ici 2020. En pratique, cela devrait se traduire par 33 % pour la production de chaleur, 27 % pour la production d’électricité et 10,5 % pour les transports.
Même son de cloche en ce qui concerne la part d’énergies fossiles, dont la consommation doit diminuer de 30 % à l’horizon 2030.
Tous ces objectifs, relativement ambitieux, auront très probablement une influence sur le mix énergétique de la France.
Pour aller plus loin :