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C'est partiLes pays ont plus investi dans le domaine des énergies renouvelables en 2015 que pendant toutes les années précédentes. C’est ce qui ressort du rapport annuel du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) sur le sujet. Au total, 256 milliards ont été dépensés dans le monde pour les énergies vertes. Dans l’étude, le terme investissement englobe le financement de capacités additionnelles, ainsi que les dépenses effectuées pour la recherche et le développement.
Il apparaît qu’en 2015, les centrales à charbons et au gaz ont attiré moins d’investissements que les énergies renouvelables : 116 milliards d’euros pour les unes, près de 239 milliards pour les autres.
L’explication se trouve dans la prise de conscience des dangers liés au réchauffement climatique, mais aussi dans la baisse du prix de l’éolien et du solaire. En moins de 10 ans, le coût de production de l’énergie photovoltaïque a diminué de 60 %, la rendant beaucoup plus abordable. Concrètement, le tarif d’achat pour les centrales solaires en France était de 300 €/MWH en 2010 : il est passé à 82 €/MWH en 2015.
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Si les investissements dans les énergies renouvelables ont augmenté en 2015, c’est en grande partie grâce aux efforts de la Chine. Elle représente en effet 36 % de tous les investissements dans les énergies vertes à elle seule, même si elle reste très dépendante des centrales à charbon, tout comme l’Inde et l’Afrique du Sud.
En 2015, les pays en développement et émergents ont dépensé plus (139 milliards d’euros) dans le secteur du renouvelable que les pays développés (116 milliards), une première. L’Europe est en effet en net recul par rapport à 2014 (-21 %). Un ralentissement qui peut s’expliquer par le fait que l’Allemagne, le Danemark et le Royaume-Uni, locomotives du continent, ont déjà franchi le palier des 25 % d’énergies fossiles dans leur mix énergétique et ont peut être atteint leurs limites.
De leur côté, les États-Unis ont investi 19 % de plus qu’en 2014 dans les énergies renouvelables, en partie grâce aux incitations fiscales mises en place pour l’éolien et l’énergie solaire. La situation du Japon reste stable par rapport à l’année précédente, avec 32 millions d’euros dépensés dans le secteur.
Si ce bilan dressé par le PNUE est très encourageant, les chiffres relevés sont encore très loin des objectifs fixés par la COP 21.
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