Facture de chauffage : quel montant pour les foyers français en 2020 ?

L’automne laisse tout doucement place à l’hiver. Le mercure chute de jour en jour et les chaudières, poêles et autres radiateurs électriques tournent déjà à plein régime. C’est l’occasion de revenir sur une enquête menée en janvier dernier par Effy sur le montant de la facture de chauffage des Français.

De 759 euros pour le bois à 1913 euros pour le fioul

En 2019, la facture moyenne des ménages français s’élevait à 1.697 euros par an. Le premier constat qui ressort de cette étude menée par Effy est la grande différence du montant de cette facture en fonction des énergies utilisées. Ainsi, un ménage disposant d’un chauffage au fioul présente une facture 250 % supérieure par rapport à un foyer se chauffant au bois.

Ces chiffres sont toutefois à mettre en perspective avec les surfaces habitables. En effet, selon cette enquête réalisée auprès de 50.000 personnes, les logements chauffés au fioul présentent une superficie supérieure (148 m²) à ceux chauffés à l’électricité (113m²). Au classement des sources d’énergie les plus chères en fonction de la superficie, l’électricité se révèle être l’énergie la plus coûteuse. Loin devant le bois, l’énergie la plus économique.

De grandes disparités en fonction des régions

Les sources d’énergie ne sont pas les seuls critères qui font varier le montant de la facture. En fonction des régions aussi, on note de grandes disparités. C’est dans la région Île-de-France qu’il faut débourser le plus d’argent pour se chauffer (1.864 euros). Naturellement, en raison de la clémence de la météo dans ces régions, c’est en Occitanie (1.524 euros) et en région PACA (1.566 euros) que l’on débourse le moins en chauffage.

A noter également que les foyers en Bretagne, où le poêle à bois est l’un des moyens de chauffage les plus répandus, la facture ne s’élève qu’à 1.568 euros par an.

Des primes pour vous aider à diminuer votre facture de chauffage

Quelle que soit l’énergie utilisée, il existe de nombreuses façons de réduire sa facture de chauffage. Premièrement, opter pour des appareils moins énergivores. A partir de 2022, les chaudières au fioul et au charbon qui tomberont en panne devront d’ailleurs être remplacées par des modèles moins polluants. Ensuite, réaliser des travaux d’isolation. Des combles mal isolés entraînent par exemple une perte de chaleur de 30 % (contre 25 % pour les murs et 15 % pour le sol).

Pour l’achat de matériel plus performant et utilisant une énergie renouvelable ainsi que pour les travaux d’isolation, vous pouvez profiter de nombreuses primes gouvernementales :

• MaPrimeRénov’ ;
• dispositif des Certificats d’économie d’énergie (CEE) ;
• TVA à 5,5 % ;
• éco-prêt à taux zéro ;
• aides de l’ANAH ;
• aides locales ;

En vous rendant sur le simulateur de L’énergie tout compris, vous pouvez obtenir le montant exact des primes auxquelles vous avez droit en fonction de vos travaux et de vos revenus.