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C'est partiC’est un pas en avant pour l’accord de Paris. En effet, l’Inde, troisième émetteur de gaz à effet de serre au monde après la Chine et les États-Unis, ratifiera le texte le 2 octobre 2016, a annoncé le Premier ministre indien Narendra Modi lors d’un congrès de son parti dimanche dernier. Une décision dans la continuité de la Chine et des États-Unis qui avaient ratifié le 3 septembre 2016 le texte visant à limiter le réchauffement climatique. Le choix de la date du 2 octobre n’est pas anodin : c’est le jour de l’anniversaire de Mahatma Gandhi, homme politique qui a vécu dans un monde marqué par une faible empreinte carbone.
Pourtant, l’engagement de l’Inde était loin d’être acquis. Le pays s’est en effet toujours montré réticent à l’adoption de l’accord de Paris, craignant notamment que les coûts financiers qu’exigent les objectifs du texte ne ralentissent les efforts menés pour lutter contre la pauvreté. De plus, la production d’électricité en Inde se fait majoritairement grâce aux centrales à charbon, extrêmement polluantes.
Pour entrer en vigueur, l’accord de Paris doit être ratifié par au moins 55 pays, qui doivent totaliser 55 % des émissions de gaz à effet de serre. À l’heure actuelle, au moins 60 Etats l’ont ratifié, ce qui représente 47,5 % des émissions, selon une déclaration du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon. La bonne nouvelle : selon les prévisions du think tank World Resources Institute (WRI), à laquelle s’ajoutent les intentions de ratification des Etats, 97 pays pourraient rejoindre l’accord de Paris prochainement, couvrant près de 67 % des émissions de gaz à effet de serre. Si cette vague de ratification se poursuit, l’accord pourrait bien entrer en vigueur d’ici la fin de l’année 2016.
Le saviez-vous ?
Pour rappel, l’accord de Paris a pour objectif de contenir le réchauffement climatique de la planète en dessous de 2 °C par rapport au niveau préindustriel.
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