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C'est partiLe coup d’envoi de la conférence sur le climat a été donné lundi 30 novembre et déjà, les déclarations et les initiatives se succèdent. D’ici le 11 décembre 2015, les 147 chefs d’État présents se sont engagés à trouver un accord dans le but de limiter la hausse du climat à 2°C d’ici 2100. Un objectif ambitieux qui incite les dirigeants à réfléchir à des solutions pour un avenir tourné vers l’environnement et la protection de nos ressources.
La COP 21 a débuté en grande pompe lundi 30 novembre au Bourget, en présence d’environ 10 000 délégués et 147 chefs d’États venus du monde entier. Sont également présents des milliers de journalistes et spécialistes pour couvrir et analyser l’évènement. Cette 21econférence pour le climat devrait se clôturer sur un accord mondial visant à limiter à 2°C la hausse des températures sur le globe d’ici la fin du XXIe siècle.
Le coup d’envoi de la conférence, aux alentours de 10h, a été ponctué par la nomination du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius dans le rôle de nouveau président de la conférence de l’ONU sur le climat. « Le succès n’est pas encore acquis, mais à notre portée », a-t-il notamment déclaré, comme un rappel avant les débats qui émailleront cette COP 21.
François Hollande a également souligné que cette conférence était porteuse « d'un immense espoir que nous n'avons pas le droit de décevoir (...) il s'agit de décider ici à Paris de l'avenir même de la planète ». Le prince de Galles, les présidents des États-Unis, du Mexique, de Chine, de la Serbie, de la Turquie, du Bénin, de la Palestine, du Niger, de la Côte d’Ivoire ainsi que la chancelière allemande ont aussi pris la parole au cours de différentes conférences pour souligner l’importance des enjeux de cette COP 21, et le besoin impérieux de trouver comment financer la transition énergétique.
Mardi 1er décembre, lors d’un sommet sur l’Afrique organisé dans le cadre de la conférence sur le climat, le chef d’État français a fait part de sa volonté de consacrer 2 milliards d’euros au financement des énergies renouvelables en Afrique. Pour lutter contre la désertification du continent liée au dérèglement climatique, la France souhaite également tripler ses engagements bilatéraux en Afrique pour atteindre 1 milliard d’euros en 2020.
L’aide sera majoritairement consacrée à la muraille verte contre la progression du désert au Sahel. L’électrification du continent est également au programme signe que la France tient à accélérer la lutte contre le réchauffement climatique en Afrique, particulièrement touchée par le phénomène.
Le projet de « muraille verte » visait en premier lieu à planter une large bande végétale allant de l’est à l’ouest de l’Afrique. L’objectif a évolué au fil des années : il s’agit désormais de cultiver des « poches » de verdure, les plus proches possible géographiquement pour concentrer les efforts de reboisement, de repeuplement et d’électrification.