Si le carrelage et la pierre sont les matériaux les plus fréquents pour revêtir un plancher chauffant, car ils assurent une bonne conduction de la chaleur, vous pouvez aussi opter pour le bois (parquet massif ou flottant) à certaines conditions et en prenant quelques précautions avant, pendant et après la pose.

L’énergie tout compris fait le point et vous donne des conseils bien utiles.

 

Choisissez le bon bois et le bon parquet pour un sol chauffant

Assurez-vous d’abord que la pose du parquet que vous avez choisi est possible sur un plancher chauffant. La conductivité de certains parquets flottants, par exemple, s’avère incompatible avec une pose sur plancher rayonnant électrique (PRE).

Toutes les essences de bois ne sont pas adaptées à un tel usage. Préférez des bois denses, comme le chêne ou le teck, à l’érable, au hêtre ou au cerisier, qui sont plus sensibles à la chaleur.

Plus le parquet sera mince, meilleure sera la transmission de la chaleur. Sa résistance thermique ne devra pas excéder 0,15m2K/W (soit 15mm d’épaisseur maximum).

Mieux vaut enfin proscrire les lames de grandes largeurs, qui sont plus sensibles aux variations hygrométriques.

Préparez bien vos travaux

La pose d’un revêtement naturel comme le bois sur une source de chaleur suppose quelques précautions.

Pour évacuer l’humidité résiduelle du sol, l’idéal est de faire monter la température progressivement au moins trois semaines avant le démarrage des travaux. Sortez également toutes les dalles ou lames de bois de leur emballage (au minimum 24h avant la pose) pour qu’elles prennent l’humidité de la pièce.

Le chantier doit être très propre : vous aurez préalablement aspiré toutes les poussières. Avant de poser le parquet, il vous faudra réaliser une sous-couche avec un mortier auto-lissant offrant une bonne résistance thermique. Cette chape devra être bien plane et homogène (les irrégularités ne doivent pas dépasser 5mm sous une règle de 2m).

Pour une pose sans histoire

La pose du parquet ne peut démarrer que si l’humidité de la chape servant de support est inférieure à 2%. Le séchage naturel doit être complété par la mise en route du chauffage durant trois semaines environ. Attention : le chauffage doit être arrêté 48h avant le début de la pose.

N’oubliez pas d’enlever vos chaussures, car elles pourraient marquer ou percer la sous-couche. Pour éviter poussières et éclats de bois, les découpes doivent être réalisées hors de la pièce de travail.

Sur un sol chauffant, il est conseillé de coller le parquet (colle polyuréthane). Cela garantira un meilleur contact avec le sol, donc une meilleure diffusion de la chaleur.

L’un des écueils classiques est la déformation des lames, une fois le plancher chauffant posé (phénomène de tuilage). Pour l’éviter, il est préconisé de poser régulièrement des joints de dilatation (tous les 40m2, en fonction de la configuration de la pièce). Vous devrez aussi prévoir un joint de dilatation périphérique, à la jonction avec les murs. Un écart d’environ 0,5cm permettra au bois de se dilater tout en restant invisible à l’œil nu.

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Une mise en route en douceur

Pour ne pas risquer de fissurer votre parquet, attendez au moins une semaine avant de rallumer le plancher chauffant. La chauffe doit alors être progressive, par paliers de 5°c.

La température en surface du parquet ne devra jamais dépasser les 28°c pour respecter la réglementation en vigueur.

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