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C'est partiAvec l’essor de la filière bois énergie, les forêts voient leur rythme de séquestration du carbone diminuer. L’Ademe revient ainsi sur l’impact du bois d’énergie sur le bilan carbone des forêts et propose des solutions pour limiter cet impact, ou du moins mieux l’anticiper. Explications.
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L’Ademe, agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, a fait part début juin des conséquences de l’augmentation des prélèvements de bois dans les forêts.
En France métropolitaine, environ 30% du territoire est occupé par la forêt. Sur toute cette surface, on estime que le prélèvement du bois représente la moitié de la production biologique nette de la forêt. Ce prélèvement est ensuite réparti entre le bois d’œuvre, le bois d’industrie et le bois d'énergie.
La forêt joue un rôle important dans l’atténuation du changement climatique, grâce à l’effet de séquestration et à l’effet de substitution. Or, avec le prélèvement croissant du bois afin d’assurer la transition énergétique en limitant le recours aux énergies fossiles, le bilan carbone des forêts se trouve bouleversé.
En prélevant de plus en plus de bois dans la forêt, une diminution de la séquestration de carbone en forêt est à prévoir. Toutefois, sous certaines conditions, le manque de séquestration de carbone peut être compensé par le stockage additionnel de carbone dans les produits à base de bois, mais aussi par la diminution des énergies fossiles induite par l’utilisation du bois d’énergie.
À savoir
Une variation de 1% du stock total de carbone en forêt est équivalente à environ 17% des émissions annuelles de gaz à effet de serre.
Dans son document, l’Ademe revient sur différentes solutions visant à améliorer le bilan carbone des forêts tout en poursuivant le développement du bois énergie.
On parle de temps de retour carbone pour évoquer le délai nécessaire pour que s’effectue la compensation du manque de séquestration de carbone. Ainsi, pour que le temps de retour carbone soit le plus court possible, l’usage du bois prélevé doit être optimisé. En récoltant par exemple du bois d’énergie qui se serait de toute façon décomposé, les bénéfices de cette compensation peuvent apparaître à très court terme, en une dizaine d’années environ.
Pour favoriser la séquestration de carbone, renouveler les forêts après les avoir exploitées ou après une perturbation naturelle constitue une solution intéressante. Pour cela, l’Ademe propose notamment de restaurer les forêts qui dépérissent ou de replanter des arbres lorsque la régénération naturelle n’est pas garantie.
L’Ademe souligne également l’importance d’utiliser le bois en cascade : le bois prélevé doit d’abord être utilisé comme matériau de manière à obtenir une séquestration dans ces matériaux, puis recyclé pour devenir du bois d’énergie.
Le saviez-vous ?
L’effet de séquestration représente la capacité des arbres à capter du carbone atmosphérique pendant leur croissance. Le carbone ainsi accumulé est ensuite stocké dans la biomasse.
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