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C'est partiL’audit énergétique permet d’établir un état des lieux détaillé de la performance énergétique et environnementale d’un logement. Il est obligatoire dans certaines circonstances.
L’audit énergétique est un outil qui permet d’estimer la consommation d’un logement. Il va plus loin que le DPE (diagnostic de performance énergétique) puisque, en plus d’examiner la performance énergétique d’un logement, il identifie ses axes d’amélioration. La durée de l’audit énergétique est de cinq ans. On estime que son coût varie entre 800 et 1500 euros, en fonction des spécificités techniques de l’habitation.
Historiquement, on distinguait l’audit énergétique réglementaire de l’audit incitatif, avec deux méthodes de calcul différentes.
L’audit réglementaire est obligatoire, depuis le 1er avril 2023, dans le cadre de la vente d’une maison individuelle ou d’un immeuble détenu par un seul propriétaire dont l’étiquette, au DPE, est F ou G (une passoire thermique). Cette obligation sera étendue aux logements classés E à partir du 1er janvier 2025 et à ceux classés D au 1er janvier 2034. C’est au propriétaire d’engager les démarches pour effectuer cet audit énergétique ; il doit le remettre impérativement au potentiel acquéreur. Il s’agit donc de l’audit réglementaire.
L’audit énergétique est aussi demandé par l’Anah (Agence nationale de l’habitat) pour attribuer l’aide MaPrimeRénov’ pour les rénovations d’ampleur, c’est-à-dire celles qui comprennent plusieurs postes de travaux et qui permettent de gagner au moins deux classes énergétiques. C’est le MAR (Mon Accompagnateur Rénov’) qui est chargé de réaliser cet audit avant de commencer sa mission d’accompagnement. On parle là d’un audit incitatif.
Depuis le 1er avril 2024, audit réglementaire (en cas de vente d’une passoire thermique) et audit incitatif (obligatoire pour être éligible à MaPrimeRénov’ dans le cadre de rénovations globales) ont été harmonisés (l’audit incitatif s’aligne sur l’audit réglementaire). Ils forment un audit énergétique unifié, lui-même soumis à quelques changements.
Désormais, le professionnel qui réalise l’audit doit proposer au propriétaire deux scénarios de travaux, avec une première étape de travaux pour les ménages qui souhaiteraient ne pas aller plus loin. Cette première étape doit proposer des gestes de travaux permettant un gain d’au moins deux classes énergétiques au DPE. Les travaux doivent toucher au moins deux postes d’isolation (isolation de la toiture, des murs, du sol…). Les scénarios de travaux doivent désormais inclure aussi le confort d’été.
Autre changement, pour les passoires thermiques, l’objectif final de la rénovation a été revu à la baisse, passant de l’étiquette B à l’étiquette C.
Pour financer en partie son audit énergétique par MaPrimeRénov’, il faut donc choisir cet audit unifié. La bonne nouvelle, c’est que cet audit, autrefois subventionné uniquement dans le cadre de rénovations globales, l’est désormais également pour des gestes simples, tels qu’un changement de chauffage ou des travaux d’isolation.
NB : Les audits incitatifs réalisés avant le 1er avril restent valables jusqu’au 1er octobre 2024.
Rénovation énergétique : qu’est-ce qui change au 1er avril ?