L’installation d’une VMC dans un appartement est une opération pertinente pour de nombreuses raisons : lutter contre l’humidité, améliorer la qualité de l’air… Cependant, avant de vous lancer dans les travaux, il convient de répondre à de nombreuses questions. Quel modèle choisir ? Est-ce obligatoire ? Quel tarif anticiper pour l’installation de votre VMC ? Faisons le point !
Testez votre éligibilité à la Prime TotalEnergies pour financer votre projet
+ 50 000 projets accompagnés /an
Pour un appartement, trois modèles principaux de VMC sont disponibles : la VMC double flux, la VMC simple flux hygroréglable et la VMC simple flux autoréglable. Voici les différences entre ces appareils et leurs caractéristiques.
L’installation d’une VMC double flux permet non seulement de renouveler l’air vicié dans l’appartement, mais aussi de préchauffer l’air « neuf », avant que celui-ci ne rentre dans le logement. Elle impose donc l’installation d’un double réseau de gaines indépendantes et d’un échangeur thermique. Concrètement, l’air entrant va être successivement :
La VMC double flux permet donc de réduire les pertes de chaleur liées à l’entrée d’air neuf dans le logement. Elle réduit donc les dépenses énergétiques liées au chauffage.
Pour un appartement cependant, il peut être préférable, plus simple d’installation et moins encombrant, d’opter pour une VMC simple flux. En effet, ce type de logement bénéficie de la chaleur résiduelle issue des autres appartements de la copropriété, au contraire d’une maison individuelle !
Votre VMC simple flux d’appartement pourra être une VMC hygroréglable. Le principe ? Cet appareil utilise l’humidité et la pression de l’air à l’intérieur du logement pour faire varier le débit d’air et l’intensité de son fonctionnement. Notez qu’il existe des VMC Hygro A, reposant simplement sur des bouches d’extraction, et des VMC Hygro B, qui ajoutent à ces bouches des entrées d’air pour réagir aux variations de l’humidité.
Autre option : la VMC simple flux autoréglable. Elle bénéficie d’une technologie qui lui permet, comme son nom l’indique, de régler automatiquement le débit de l’air. Particulièrement silencieuse et efficace, elle convient donc parfaitement aux appartements, et se révèle plus intéressante qu’une aération naturelle – obtenue par exemple en ouvrant les fenêtres du logement.
L’installation d’une VMC dans un appartement offre de nombreux avantages. Ainsi, avec une VMC :
Votre VMC sera conçue pour fonctionner correctement (c’est-à-dire pour réguler et renouveler l’air intérieur du logement) dans un bien à l’isolation efficace. Dans le cas contraire – par exemple si les parois laissent passer de l’air –, elle devra « travailler » plus pour atteindre le niveau de performance souhaité. Ainsi, avant toute installation de VMC, il peut être pertinent de lancer des travaux d’isolation.
Reste une question : est-il obligatoire d’installer une VMC dans son appartement ? La réponse est… non. En effet, la loi n’impose pas de disposer d’un tel équipement dans un logement au sein d’une copropriété. Cependant, il convient de préciser cette réponse.
En effet, la loi – et, plus précisément, l’arrêté en date du 24 mars 1882, relatif à l’aération des logements – énonce qu’il est obligatoire de respecter un certain débit d’air entrant dans le logement, et ce pour des raisons de sécurité sanitaire. Elle ne précise cependant pas la façon de faire entrer dans le logement un air « sain » : il peut s’agir, tout simplement, de prévoir des fenêtres qui peuvent s’ouvrir.
Cependant, la VMC reste le meilleur moyen de renouveler l’air simplement, sans avoir à ouvrir les fenêtres. C’est pourquoi de nombreux propriétaires de biens en installent. Notez, enfin, que les VMC sont obligatoires dans les logements neufs depuis 2001.
Résultat ? Sur le marché immobilier, rares sont désormais les appartements sans VMC, ou sans projet d’installation d’un tel équipement !
L’installation d’une VMC dans un appartement se fait selon plusieurs étapes. Ainsi :
Ces opérations vous paraissent compliquées ? Sachez qu’il est recommandé de faire appel à un professionnel disposant de la certification RGE (Reconnu garant de l’environnement). Il vous garantira en effet une installation rapide et efficace. De plus, c’est la clé pour avoir accès à la plupart des aides dédiées à la rénovation énergétique !
En appartement, la pose d’une VMC peut entraîner de nombreuses difficultés, comme un manque de place pour un tel équipement ou l’impossibilité de créer une sortie pour l’air vicié. En l’absence de VMC, vous pouvez contacter le syndic pour proposer, en assemblée générale, l’ajout d’une VMC dans l’ensemble de l’immeuble. Attention cependant, il est possible que cette proposition soit refusée par les copropriétaires.
En moyenne, hors coût d’installation, le prix d’une VMC pour appartement autoréglable varie entre 150 et 300 euros. Pour une VMC hygroréglable, vous pouvez prévoir entre 300 et 1 000 euros.
Pour réduire ce coût, certaines aides à la rénovation énergétique peuvent être déclenchées :
