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C'est partiLe secteur de la scierie en France a investi au total 1 milliard d’euros dans la filière bois au cours des 3 dernières années, dont 300 à 350 millions d’euros concernent en majorité le renouvellement du matériel d’exploitation et l’optimisation du rendement de la matière première.
Zoom sur un secteur d’avenir à l’heure de la transition énergétique et de l’engouement provoqué par les énergies renouvelables.
Depuis quelques années déjà, la France s’intéresse particulièrement à la filière bois, ressource importante au sein du pays et fournisseur d’une énergie propre, durable et efficace.
Acteur important de la transition énergétique, le bois présente de nombreux avantages : il produit peu de CO2 et constitue la première source d’énergie renouvelable employée dans l’Hexagone.
La France dispose par ailleurs de la 2e plus grande forêt d’Europe en terme de superficie, une surface en constante expansion depuis 200 ans. Employant 440 000 salariés, la filière bois engendre un chiffre d’affaires d’environ 60 milliards d’euros. Elle pourrait ainsi contribuer à une certaine autonomie en matière d’énergie de chauffage, équilibrant par la même occasion la balance commerciale du pays.
La valorisation du bois et de ses capacités énergétiques est donc au cœur des débats actuels pour faire du bois une ressource d’avenir. En marge de ces enjeux, les acteurs de cette filière s’arment pour répondre à une demande qui devrait aller en augmentant dans les prochaines années.
Pour répondre à cet intérêt grandissant pour la filière bois, les petites, moyennes et grandes scieries investissent pour renouveler leur matériel ou moderniser une partie de leur process. D’importants efforts ont été réalisés afin de rentabiliser l’activité en économisant la matière première.
Malgré la crise économique qui sévit dans de nombreux secteurs d’activité, l’industrie de la scierie en France parie sur l’avenir en diversifiant son offre et en augmentant sa capacité de production.
Les investissements effectués concernent surtout le remplacement du matériel de sciage, de manutention ou encore de tri. De nouveaux secteurs associés drainent également ces investissements, comme la valorisation de la matière première, le séchage, le rabotage ou encore le collage. Les investissements « utiles » servant notamment à pallier le manque de personnel et à diminuer la pénibilité du travail demeurent prioritaires. Ils se concrétisent par l’installation de chaînes de triage ou d’empileuses au sein des scieries semi-industrielles, par exemple.
Si les grands groupes peuvent mobiliser des sommes atteignant plusieurs dizaines de millions d’euros, les investissements des petites et moyennes scieries en France s’établissent plutôt entre 300 et 500 000 euros, avec des pics à 1 million d’euros en fonction des projets à financer. Pour optimiser leurs finances et maîtriser leurs frais, les entreprises n’hésitent cependant pas à coupler des installations neuves et d’occasion.
Dans la filière bois comme dans les autres domaines, les investissements sont néanmoins devenus plus compliqués depuis le début de la crise. Financements plus longs et plus fastidieux à obtenir, gestion de dossiers difficiles pour les structures modestes, projets longs à aboutir : les banques restent méfiantes face aux scieries à cause de leur manque de marge.
L’objectif des producteurs de bois consiste à gagner des parts de marché. En ce sens, les projets des entreprises de sciage concernent surtout la standardisation des produits sciés, et l’optimisation du rendement des matières premières.
Si les scieries de France connaissent une progression inégale en fonction de leur taille, les années futures s’avèrent prometteuses grâce à une matière première d’avenir, renouvelable et déjà disponible en grande quantité.
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