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C'est partiLes professionnels du bâtiment sont de plus en plus nombreux à jouer le jeu de l’éco-conditionnalité. Ils investissent dans des formations pour la délivrance des qualifications requises pour accéder à la mention RGE. Ainsi, à juste titre, leur inquiétude était palpable à l’approche de l’entrée en vigueur de l’éco-conditionnalité, prévue au 1er juillet prochain. Le gouvernement avait pris du retard dans la publication des décrets et arrêtés précisant les modalités d’application de l’éco-conditionnalité pour les aides financières telles que le crédit d’impôt développement durable (CIDD), et l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ). Une inquiétude apaisée depuis le 19 mai puisque ces textes ont été diffusés en consultation publique sur le site du ministère de l’Écologie, du ministère du Logement, et sur Légifrance et ce jusqu’au 03 juin 2014. Il s’agit plus précisément de 4 textes :
Aucune grande surprise n’émane de ces textes, mais il s’agit d’une confirmation officielle de la part du gouvernement pour l’entrée en vigueur de l’éco-conditionnalité à la date prévue. Ils sont à l’état de projets, mais ils viennent fixer les critères de qualification de l’entreprise exigés pour des travaux d’amélioration de la performance énergétique des logements, financés par les dispositifs précités.
L’énergie tout compris revient, pour vous, sur le contenu complexe et technique de ces textes.
Ce décret ne fait que confirmer les exigences de qualifications attendues par les installateurs pour pouvoir faire bénéficier leur entreprise de la mention RGE et leurs clients de l’éco-conditionnalité. Il précise :
Le décret relatif à l’éco-prêt à taux zéro (appelé « avance remboursable sans intérêt » dans les textes susvisés), reprend le décret portant sur le CIDD, et ce par souci de simplification. Y sont simplement ajoutées les modalités spécifiques à l’éco-prêt à taux zéro. Il rappelle que pour ce dispositif financier, l’éco-conditionnalité entrera bien en vigueur le 1er juillet 2014.
L’arrêté relatif aux conditions d’application de dispositions concernant l’éco-prêt à taux zéro, précise la mise en œuvre de l’éco-conditionnalité de ce prêt. Par souci de simplicité, il vient modifier l’arrêté du 30 mars 2009. La modification majeure concerne le signe de qualité qui devient un impératif pour l’entreprise qui se veut titulaire de la mention RGE. Comme pour le CIDD, ce signe doit respecter beaucoup de critères techniques.
Cet arrêté, très technique, précise à l’aide d’un référentiel d’exigences les compétences que doit détenir l’entreprise ou l’artisan pour être éligible à un signe de qualité, et donc à l’éco-conditionnalité. Les critères définis portent également sur les domaines suivants :
Ce texte est à destination des entreprises du bâtiment, mais également des organismes de qualification et de formation.