La pompe à chaleur (PAC) air-eau capte les calories de l’air extérieur et transmet la chaleur en augmentant la température de l’eau de chauffage. Il existe deux types de PAC air-eau : la pompe à chaleur basse température et la pompe à chaleur haute température.
Testez votre éligibilité à la Prime TotalEnergies pour financer votre projet
+ 50 000 projets accompagnés /an
Pour chauffer efficacement votre logement, la pompe à chaleur air-eau capte les calories présentes dans l’air extérieur et les injecte dans un circuit de chauffage central. L’eau y circule ensuite pour réchauffer toute la maison à moindre frais.
En faisant appel à une ressource gratuite et inépuisable, la pompe à chaleur air-eau se montre peu gourmande en énergie et peu polluante. Toutefois, deux modèles se distinguent : la PAC haute température, et basse température. Focus sur le premier.
La PAC haute température chauffe l’eau qui circule dans les radiateurs à 65 °C. Ce modèle est particulièrement adapté aux radiateurs en fonte, spécialement conçus pour les hautes températures.
Ce modèle de PAC convient parfaitement aux travaux de rénovation, mais il dépend avant tout des émetteurs de chauffage déjà installés. Si les radiateurs en place dans le logement sont à haute température, il est alors plus économique d’installer une pompe à chaleur haute température. L’eau qui circule dans les émetteurs s’avérant assez chaude, le logement est donc chauffé correctement.
La pompe à chaleur haute température est idéale dans les régions au climat assez froid. L’eau qui circule dans les radiateurs est chauffée à 65 °C de manière constante, même avec des températures négatives à l’extérieur.
Par ailleurs, le système peut assurer la production d’eau chaude sanitaire s’il est associé à un kit hydraulique.
Enfin, la PAC haute température représente un investissement assez économique dans les maisons anciennes, qui disposent généralement d’une isolation thermique de moins bonne qualité. Ainsi, les occupants n’ont pas à remplacer le circuit de radiateurs tout entier.
Ce modèle de pompe à chaleur offre un moins bon rendement que la PAC air-eau basse température. En effet, l’équipement nécessite plus de combustible pour atteindre la température de 65 °C.
De plus, son coût d’achat est plus élevé. Il faut donc minutieusement calculer la rentabilité d’un tel investissement. Dans certains cas, opter pour une pompe à chaleur basse température et changer le circuit de chauffage tout entier est préférable pour réaliser des économies sur le long terme.
Avec une pompe à chaleur basse température, la température de sortie d’eau oscille entre 35 et 45 °C. Ainsi, la différence entre la température de l’air extérieur et celle souhaitée pour chauffer le logement est plutôt faible.
La PAC basse température se révèle particulièrement adaptée aux radiateurs qui fonctionnent eux-mêmes à basse température. Les systèmes de planchers chauffants peuvent également en bénéficier. L’installation d’une PAC basse température est conseillée dans les maisons ou appartements neufs. Dans ces habitations mieux isolées, les besoins énergétiques sont plus faibles que dans un logement ancien.
La pompe à chaleur basse température est particulièrement rentable. Elle nécessite une consommation énergétique moindre par rapport à la PAC haute température. Ce modèle est également moins onéreux que l’équipement fonctionnant à haute température.
La basse température peut se révéler insuffisante lorsqu’il faut affronter un hiver trop rude. En outre, si les radiateurs ne sont pas dimensionnés pour la basse température, ils ne couvriront pas non plus les besoins en chaleur du logement.
Pour connaître le rendement moyen des systèmes basse et haute température, il suffit de consulter le coefficient de performance (COP) de chaque PAC avant de l’acheter. Plus l’indice est élevé, plus l’appareil sera rentable.
Quel que soit le modèle choisi, la pompe à chaleur air-eau compte parmi les appareils de chauffage les plus performants sur le marché actuel. En effet, le COP moyen d’une PAC air-eau se situe autour de 3. Autrement dit, pour 1 kWh consommé, l’équipement en produit le triple.
