Quelle installation pour un chauffe-eau à gaz ?
Efficace et performant, le chauffe-eau à gaz doit cependant répondre à certaines garanties de sécurité. Découvrez comment installer un chauffe-eau gaz dans les règles de l’art.
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L’installation d’un chauffe-eau à gaz doit respecter tout d’abord les normes et réglementations en vigueur. Ainsi, la norme électrique NF-C-15-100 interdit la pose d’un chauffe-eau à gaz dans les endroits trop proches de l’eau. Une distance de sécurité de 60 cm s’avère nécessaire entre un chauffe-eau gaz et une douche ou une baignoire.
Ensuite, un chauffe-eau à gaz ne peut être installé dans une pièce soumise au gel en hiver. Pour que l’équipement fonctionne correctement, la température de la pièce ne peut descendre sous 4 °C.
Enfin, le choix du lieu d’installation pour un chauffe-eau gaz doit faire preuve de bon sens. En effet, l’appareil peut être encombrant dans une pièce. On privilégie donc un placard, un cellier ou un garage (pourvu qu’il soit chauffé). Suivant le poids et la configuration de l’appareil, il peut être placé à la verticale ou à l’horizontale contre un mur.
Pour des raisons de sécurité et de santé, il est ainsi interdit de placer un chauffe-eau à gaz instantané dans une chambre, une salle de bains, un séjour et toute pièce sans ventilation naturelle. Toutefois, la règle ne s’applique pas pour les appareils à accumulation.
Après avoir choisi avec vous l’emplacement idéal de votre appareil, le professionnel certifié RGE (Reconnu garant de l’environnement) procède à l’installation du chauffe-eau gaz en cinq étapes.
L’intervention du professionnel certifié RGE peut durer plusieurs heures, en fonction du modèle d’appareil, de l’agencement de votre habitation, s’il s’agit d’un remplacement ou d’une installation neuve.
Lorsqu’il fonctionne, le chauffe-eau brûle le gaz, produisant des gaz résiduels potentiellement dangereux pour la santé, dont le dioxyde de carbone. Cela signifie que votre logement doit absolument comporter un conduit d’évacuation des gaz. Cependant, certains modèles peu puissants ne sont pas concernés par cette obligation.
La réglementation autorise deux systèmes d’évacuation :
L’installation d’un conduit de cheminée peut s’avérer contraignante sur le plan des travaux. Cela implique la pose de grilles d’évacuation afin de renouveler l’air ambiant de la pièce où se situe le chauffe-eau.
La sortie en ventouse se révèle plus simple à installer. En effet, l’équipement n’a besoin que d’un passage vers une sortie de toit ou en façade de l’habitation. Le conduit doit être à double flux ou concentrique, pour également apporter de l’air frais. Par ailleurs, la sortie en ventouse améliore l’étanchéité de l’appareil, réduisant ainsi les déperditions de chaleur. Le chauffe-eau à gaz voit aussi son rendement bondir de 4 à 5 %.
L’installation d’un chauffe-eau à gaz, qu’il soit instantané ou à accumulation, présente quelques étapes complexes. Si l’équipement n’est pas raccordé correctement, l’appareil pourrait mal fonctionner ou vous faire surconsommer. Pire, il peut représenter un danger pour votre logement. C’est pourquoi vous devriez privilégier une pose par un professionnel certifié RGE.
Le prix de l’installation dépend des tarifs pratiqués par l’artisan, de la complexité de l’installation et des particularités de votre logement. En moyenne, comptez entre 150 et 300 €.
Le coût de l’appareil en lui-même varie en fonction du modèle, de sa puissance et du volume du ballon (dans le cas d’un chauffe-eau gaz à accumulation).
Généralement, un chauffe-eau gaz instantané coûte entre 200 et 1 000 €. Le chauffe-eau gaz à accumulation, lui, est sensiblement plus cher. En moyenne, il coûte entre 400 et 3 000 €.
Plusieurs coûts supplémentaires sont à prévoir durant le cycle de vie de l’appareil, dont le principal est l’entretien annuel obligatoire. En établissant un contrat de maintenance annuel auprès d’un professionnel RGE Qualigaz, il vous en coûtera environ 100 à 150 € supplémentaires par an.
Enfin, le chauffe-eau gaz ne fait pas partie des équipements écologiques. Il n’est donc pas éligible aux aides financières de l’État.