Le poêle à bois, un appareil abordable
Si le poêle à bois est considéré comme une solution économique pour se chauffer, c’est tout d’abord parce que l’achat de l’appareil en lui-même constitue une opération abordable d’un point de vue financier. Ainsi, s’agissant des principaux types de poêles à bois, il convient d’anticiper un coût de :
Un tarif qu’il faut comparer, par exemple, avec l’achat d’une pompe à chaleur. Pour un tel appareil, il faut s’attendre à une facture comprise entre 6 000 et 20 000 €, voire plus, selon la technologie de la PAC !
Le bois, le combustible le moins cher du marché
Autre avantage du poêle à bois : le coût du combustible. Le bois, qu’il soit sous forme de bûches, de pellets ou de plaquettes, est en moyenne 1,5 fois moins cher que le gaz naturel. Il est aussi près de 2,5 fois moins onéreux que le fioul ou l’électricité, à production de chaleur équivalente.
Le prix du bois est aussi plus stable que les autres sources énergétiques. En 10 ans, il n’a augmenté « que » de 3 %, quand le gaz et l’électricité ont vu leurs tarifs prendre +40 %. Le prix fioul, sur la même durée, a pour sa part doublé !
Un excellent niveau de rendement
S’il varie en fonction de la marque, de la puissance et des réglages de l’appareil (et notamment de la température de consigne), le rendement du poêle à bois – c’est-à-dire le rapport entre la quantité de combustible consommée et la production de chaleur – s’affiche à un excellent niveau. Vous pouvez donc prévoir un rendement de :
- 60 à 80 % pour un insert bois ;
- 60 à 85 % pour un poêle à bûches ;
- 80 à 95 % pour un poêle à granulés de bois.
À titre de comparaison, le rendement des chaudières à gaz naturel s’affiche aux alentours de 80 à 90 %. La PAC, pour sa part, affiche un COP (coefficient de performance énergétique) moyen de 3. Ce qui signifie qu’elle va produire trois unités d’énergie pour chaque unité consommée.
De nombreuses aides disponibles
Notez, enfin, que l’installation d’un poêle à bois ouvre le droit à différentes aides financières – en particulier si vous vous lancez dans un bouquet de travaux d’amélioration énergétique. Citons, principalement :
- MaPrimeRénov’. Distribuée par l’Anah, elle peut atteindre 2 500 €.
- MaPrimeRénov’ Sérénité. Réservée aux foyers les plus modestes, son montant maximum est de 15 000 € (50 % du montant total des travaux HT).
- La TVA à taux réduit à 5,5%. Celle-ci est appliquée directement sur le montant de la facture par l’installateur.
- L’éco-prêt à taux zéro. Il s’agit d’un crédit sans intérêts appliqués par l’établissement financier, pour un montant maximal de 50 000 € sur 20 ans.
- La prime énergie TotalEnergies. Elle est versée directement sur votre compte en banque, après étude du dossier.